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Le Conseil supérieur de l’éducation et de la recherche scientifique, un espace pluriel de débat


Libé
Mercredi 20 Août 2014

Le Conseil supérieur de l’éducation et de la recherche scientifique, un espace pluriel de débat
Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique est un espace pluriel de débat et de coordination sur toutes les questions liées au développement du système de l’éducation et de la formation au Maroc. 
Les prérogatives de cette instance constitutionnelle, dont les membres ont été installés le 16 juillet dernier lors d’une cérémonie présidée par SM Roi Mohammed VI, couvrent la contribution effective aux consultations concernant les politiques à adopter dans les domaines de son action. 
La naissance de ce Conseil est motivée par la nécessité d’impliquer l’ensemble des intervenants dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique dans la dynamique dédiée à l’essor de ces secteurs, et par le besoin d’une institution faisant office de force de proposition, d’espace de dialogue et de mécanisme de bonne gouvernance. 
La mise en place de cette instance, qui sera un levier pour les réformes ayant trait au système de l’éducation, l’un des enjeux du projet de développement au Maroc, constitue ainsi une étape cruciale dans le chantier de réforme eu égard au rôle qui sera le sien dans la réforme du système de l’éducation. 
Le Conseil a pour missions notamment d’émettre son avis sur les sujets, propositions et programmes dont il est saisi par SM le Roi, le gouvernement et le Parlement, de soumettre au gouvernement toute proposition à même d’améliorer la qualité du système de l’éducation et de la formation et d’encourager les politiques de développement de l’enseignement supérieur. 
Outre son président, nommé par SM le Roi, pour une durée de cinq ans renouvelable une seule fois, le Conseil comprend des membres désignés dans le respect du principe de la parité homme-femme, conformément à l’article 19 de la Constitution. L’exécution du budget du Conseil, qui bénéficie d’une autonomie financière et administrative, est soumise au contrôle de la Cour des comptes. 
 La création de cet organe, prévue par l’article 168 de la Constitution, ne manquera pas d’apporter une valeur ajoutée qualitative au service de l’éducation et de la formation. Elle est intervenue dans un nouveau contexte marqué notamment par le discours Royal du 20 août 2013, qui a constitué une feuille de route nationale pour la réforme du système de l’éducation, et dans lequel le Souverain avait appelé le gouvernement à accélérer l’adoption des textes juridiques relatifs au nouveau Conseil. 
Le positionnement constitutionnel permet au Conseil d’avoir une vision globale et intégrée de l’ensemble du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique au moment où son indépendance et sa composition plurielle l’habilitent à mener, à travers une démarche pleinement participative, la réflexion stratégique sur le devenir du système de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, notamment au moyen des études et des évaluations ponctuelles et globales, sectorielles, transversales et thématiques qu’il est appelé à réaliser. 
Dans l’accomplissement de sa mission, le Conseil sera étroitement lié aux acteurs de ces domaines, notamment le gouvernement, le Parlement ... et devra respecter les délais impartis pour la prise en considération des consultations de ces parties. 
La loi n° 105.12 relative au Conseil confère de larges et spécifiques attributions à cet organe en tant qu’instance consultative chargée d’émettre son avis sur toutes les politiques publiques et sur toutes les questions d’intérêt national concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique. 
Le texte a élargi la sphère des demandes d’avis à adresser au Conseil, qui servira d’espace de libre débat et d’échange des points de vue autour des questions de l’éducation et de la formation selon une approche participative. 
Fort de ces nouvelles prérogatives et de sa composition alliant représentativité et expertise, le Conseil pourra jouer pleinement le rôle d’espace pluriel de débat et de coordination sur toutes les questions de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, comme il ne manquera pas d’éclairer les décideurs, les acteurs et l’opinion publique marocaine, de manière rigoureuse et méthodique au moyen d’évaluations quantitatives et qualitatives sur l’état et les perspectives de l’ école marocaine
 
 
 
 
 


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