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Toute importation de produits plasmatiques (issus du sang) doit obéir à un certain nombre d’exigences, à savoir des tests à la recherche des maladies virales, en l’occurrence l’hépatite B, l’hépatite C et le HIV par trois laboratoires: le CNTS, le laboratoire national de contrôle des médicaments et l’Institut Pasteur du Maroc, et ce conformément à la loi 03-94 relative au don de sang, au prélèvement et à l’utilisation du sang humain, a rassuré Dr. Benajiba.
Joint par téléphone, ce responsable a indiqué que le ministère de la Santé avait lancé un appel d’offres pour importer des fractions anti hémophiliques facteur VIII sans préciser dans cet appel s’il s’agit de produits plasmatiques ou recombinants.
L’Association marocaine des hémophiles avait averti dans un communiqué que «l’utilisation de dérivés sanguins stables non contrôlés peut être à l’origine de maladies transmissibles, du fait du risque résiduel persistant malgré toutes les mesures prises, mais aussi de développement d’inhibiteurs au changement de traitement».
«Sur le plan scientifique et médical, il n’y a aucun risque à utiliser les différents facteurs VIII, utilisés à l’échelle internationale», a assuré le directeur du CNTS avec un air confiant.
«Chaque médicament a des effets indésirables, mais avec les technologies utilisées pour les produits plasmatiques, il n’y a aucun risque de transmission de maladie virale», a-t-il martelé.
Le facteur VIII ou facteur anti-hémophilique A est une protéine contenue dans le plasma (sang débarrassé de ses globules rouges et de ses globules blancs) à l’état de traces, jouant un rôle de cofacteur dans la cascade de la coagulation.
Parmi les effets indésirables du facteur VIII, il y a «la production des anticorps anti-facteur VIII et c’est valable aussi bien pour le recombinant que pour le plasmatique, mais le risque est plus important pour le recombinant», selon Dr. Benajiba.
Créée en 1990, l’Association marocaine des hémophiles est reconnue d’utilité publique et elle œuvre pour la vulgarisation des moyens de diagnostic et de traitement de l’hémophilie. Selon cette association, le nombre des personnes atteintes d’hémophilie ne dépasse pas les 1.100.