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Ne pas être “écrasé par l’émotion”, mais plutôt être dans “la dynamique”, “l’action”: c’est ainsi que Lambert Wilson, choisi comme maître de cérémonie pour la 67ème édition du Festival de Cannes, imagine son rôle mercredi, lors de la soirée d’ouverture.
“Ce que j’ai envie d’éviter, c’est d’être un maître de cérémonie écrasé par l’émotion”, explique dans un entretien à l’AFP l’acteur de 55 ans, au look décontracté chic, barbe de trois jours, tennis et chemise ouverte.
“Mon expérience de la scène, du théâtre, de la comédie musicale m’empêchera d’être bouffé par le trac”, estime le comédien touche-à-tout, soucieux d’être “dans la dynamique, d’aborder son discours sur le 7ème art “avec un sens de l’avancée, de l’action”. “Je suis là pour dire des choses”, pas “pour faire le beau”, clame-t-il.
Pour se préparer à endosser son rôle, il a visionné “une quinzaine de cérémonies”, avec le souci de “ne pas ennuyer les gens de cinéma” qui ont “déjà tout entendu” sur le sujet, tout en adoptant la “légèreté de ton qui sied à un maître de cérémonie”.
Son discours, il l’a travaillé avec Jérôme Commandeur, chroniqueur d’Europe 1 pour la partie “plus espiègle”, son amie Michèle Reiser, ex-membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, l’ayant aidé pour les parties les plus sérieuses.