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L’Histoire des peuples est bâtie certes à travers le cumul des histoires individuelles dans un réceptacle de la collectivité. Mais la marque de l’historicité est le produit de faits et de gestes de certains individus qui, d’une certaine manière, sortent de l’ordinaire. Une forme d’héroïsme qui en fait des repères. L’Histoire du Maroc, notamment du temps du protectorat, ne déroge pas à cette règle. Dans ce contexte et afin de raviver la mémoire de Moulay Larbi Chabbi Chtouki et celle de tous les résistants marocains, le journaliste et écrivain Lahcen Laassibi vient de publier un livre intitulé «Moulay Larbi Chabbi Chtouki, parcours d’une vie, parcours de la résistance marocaine».
Paru aux éditions de la Fondation Mohamed Zerktouni pour la culture et la recherche, ce livre qui renferme de nombreux témoignages, dont ceux d’Abderrahmane El Youssoufi, d’Abdelkrim El Khatib, ou encore de Mohamed Bensaid Aït Idder, tente donc de retracer une période de l’histoire marocaine, cruciale pour la compréhension de la résistance. Même s’il n’a jamais été facile d’écrire à propos de personnalités telles que ce résistant qu’est Moulay Larbi Chabbi Chtouki. Puisque l’absence de documentation est omniprésente et le silence de témoins crédibles durant la première partie des années 1950 rend encore plus compliqué l’écriture d’un livre de ce genre sur la résistance marocaine.
Mais selon notre confrère Lahcen Laassibi qui n’est pas à son premier essai, puisqu’il a déjà publié un livre sur le résistant Mohamed Zerktouni, l’écriture de ce livre représente, en effet, le désir journalistique de chercher la vérité et d’informer sur l’histoire de la résistance marocaine afin de permettre aux générations futures de s’imprégner de la mémoire collective nationale marocaine.
Paru aux éditions de la Fondation Mohamed Zerktouni pour la culture et la recherche, ce livre qui renferme de nombreux témoignages, dont ceux d’Abderrahmane El Youssoufi, d’Abdelkrim El Khatib, ou encore de Mohamed Bensaid Aït Idder, tente donc de retracer une période de l’histoire marocaine, cruciale pour la compréhension de la résistance. Même s’il n’a jamais été facile d’écrire à propos de personnalités telles que ce résistant qu’est Moulay Larbi Chabbi Chtouki. Puisque l’absence de documentation est omniprésente et le silence de témoins crédibles durant la première partie des années 1950 rend encore plus compliqué l’écriture d’un livre de ce genre sur la résistance marocaine.
Mais selon notre confrère Lahcen Laassibi qui n’est pas à son premier essai, puisqu’il a déjà publié un livre sur le résistant Mohamed Zerktouni, l’écriture de ce livre représente, en effet, le désir journalistique de chercher la vérité et d’informer sur l’histoire de la résistance marocaine afin de permettre aux générations futures de s’imprégner de la mémoire collective nationale marocaine.
L’écriture de ce livre représente, le désir journalistique de recherche de la vérité et de l'information sur l’histoire de la résistance marocaine
Notons que Moulay Larbi Chabbi Chtouki est né en 1913 à Zaouiat Zmil dans la province de Chtouka Aït Baha. En 1929, il quitte son village natal pour Marrakech qu’il rejoint à pied. Cinq ans plus tard, il part travailler dans le Barrage de Blida en Algérie, avant d’immigrer en France où il se marie, en 1941, à une jeune Espagnole. En 1945, il rencontre Abderrahim Bouabid et Ahmed Belafrej et devient coordinateur du parti de l’Istqlal dans le sud de la France. En 1951, il est arrêté à Bordeaux avec Abderrahmane El Youssoufi et c’est le Roi Mohammed V qui est personnellement intervenu pour les faire sortir de prison. Une année plus tard, il rentre définitivement au Maroc, fait la connaissance de Mohamed Zerktouni et s’engage dans la lutte contre le colonisateur. En 1954, Moulay Larbi Chabbi Chtouki est condamné à la prison à vie mais il ne passera que deux ans en prison à Kénitra avant d’être libéré. En 1959, il participe à la création de l’Union nationale des forces populaires. En 1965, après la disparition de son ami Mehdi Ben Berka, il s’est retiré de manière définitive de la politique. C’est en 1972 qu’il fut nommé au Conseil national de la résistance et de l’Armée de libération. Il est décédé en 1998 à Casablanca.
De son côté, l’auteur du livre, Lahcen Laassibi, journaliste chevronné et écrivain de talent, est un membre fondateur de la Fondation Mohamed Zerktouni pour la culture et la recherche, du Forum de la citoyenneté au Maroc et de l’Union afro-asiatique des journalistes au Caire. Il est également membre de l’Union des écrivains du Maroc et de la Maison de la poésie.
De son côté, l’auteur du livre, Lahcen Laassibi, journaliste chevronné et écrivain de talent, est un membre fondateur de la Fondation Mohamed Zerktouni pour la culture et la recherche, du Forum de la citoyenneté au Maroc et de l’Union afro-asiatique des journalistes au Caire. Il est également membre de l’Union des écrivains du Maroc et de la Maison de la poésie.