Autres articles
-
Célébration de la Journée internationale des monuments et des sites
-
La SNRT forme des étudiants de l’ISADAC aux métiers de la réalisation et la scénographie
-
Mohamed Mbarki : Le 4ème Salon maghrébin du livre d'Oujda propose une programmation innovante
-
"Lettres du Maghreb”: Conférence autour de la réalité du roman arabe
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
Le Rossignol de la chanson marocaine Nabyla Maan a fait voyager le public tangérois, mercredi, avec sa voix cristalline, l'emportant dans un monde musical sans frontières, en interprétant des morceaux de son tout nouvel album "Dalal Al Andalous".
Le temps d'une soirée ramadanesque, les mélomanes qui ont afflué en masse au Centre culturel Ahmed Boukmakh, ont réservé un accueil des plus chaleureux à cette pépite de la musique traditionnelle marocaine. Le ton a été donné dès les premiers morceaux, il n'y aura pas de temps mort.
Le public subjugué chavire, lève les bras et reprend en chœur les refrains des célèbres tubes marocains qu'elle a revisités avec amour et sophistication. Ce quatrième album où se mêlent Tarab Andaloussi, Gharnati et Melhoune enveloppés dans un écrin jazzy, est un vrai bonheur pour les oreilles.
Dans ce répertoire, composé de huit chansons épurées, Nabyla Maan explore les musiques marocaines et arabo-andalouses. Ayant côtoyé de grands maîtres de musiques traditionnelles tout en étant entourée d'une équipe de musiciens et d'arrangeurs talentueux et éclectiques, dont son époux Tarik Hilal, la jeune artiste réinvente en toute beauté de nouvelles sonorités en gardant l'œil sur le patrimoine du pays. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on la surnomme le Rossignol de la chanson marocaine. Grâce à sa voix suave et sa maîtrise vocale, la chanteuse a pu, non sans mérite, se tailler une place de choix sur la scène nationale voire internationale.
S'adressant au public, la jeune chanteuse, qui était vêtue d'un caftan rose avec sa posture d'ange, a exprimé son immense joie de pouvoir se reproduire, après tant d'absence, devant le public tangérois, a qui elle a dédié son single "A Lalla Ylllali". Native de Fès en 1989, Nabyla Maan est l'une des chanteuses de la nouvelle scène marocaine les plus connues. Auteur, compositeur et interprète, elle a sorti son premier album alors qu'elle n'avait encore que 17ans. "D'nya" contenait onze chansons dont l'une est un duo avec le grand Omar Sayed de Nass El Ghiwane. "Allah Ya Moulana" est devenu l'hymne de deux générations qui se côtoient, ou encore "Essinya", une chanson qu'elle a reprise avec une nouvelle production aux zestes techno, de quoi présenter le legs "Ghiwane" à une nouvelle génération.
Abir El Abed est une autre étoile dans le ciel de la musique arabo-andalouse, qui a fait une entrée sur scène, non moins remarquable, lors de cette soirée organisée par l'agence Evenco dans le cadre de "Lyali Fatma" (Nuits de Fatma).
La chanteuse tangéroise a conquis le public avec sa voix profonde et limpide, sa musicalité envoûtante et son charisme aidant, montrant toute l'étendue de son talent en livrant de belles chansons du patrimoine andalou pour lequel elle voue une passion sans faille.
L'artiste gracieuse, qui ne cesse de surprendre, a rendu hommage aux morceaux d'antan en les interprétant avec toute la dignité qu'il faut sans manquer de leur donner un coup de jeune.
Le temps d'une soirée ramadanesque, les mélomanes qui ont afflué en masse au Centre culturel Ahmed Boukmakh, ont réservé un accueil des plus chaleureux à cette pépite de la musique traditionnelle marocaine. Le ton a été donné dès les premiers morceaux, il n'y aura pas de temps mort.
Le public subjugué chavire, lève les bras et reprend en chœur les refrains des célèbres tubes marocains qu'elle a revisités avec amour et sophistication. Ce quatrième album où se mêlent Tarab Andaloussi, Gharnati et Melhoune enveloppés dans un écrin jazzy, est un vrai bonheur pour les oreilles.
Dans ce répertoire, composé de huit chansons épurées, Nabyla Maan explore les musiques marocaines et arabo-andalouses. Ayant côtoyé de grands maîtres de musiques traditionnelles tout en étant entourée d'une équipe de musiciens et d'arrangeurs talentueux et éclectiques, dont son époux Tarik Hilal, la jeune artiste réinvente en toute beauté de nouvelles sonorités en gardant l'œil sur le patrimoine du pays. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'on la surnomme le Rossignol de la chanson marocaine. Grâce à sa voix suave et sa maîtrise vocale, la chanteuse a pu, non sans mérite, se tailler une place de choix sur la scène nationale voire internationale.
S'adressant au public, la jeune chanteuse, qui était vêtue d'un caftan rose avec sa posture d'ange, a exprimé son immense joie de pouvoir se reproduire, après tant d'absence, devant le public tangérois, a qui elle a dédié son single "A Lalla Ylllali". Native de Fès en 1989, Nabyla Maan est l'une des chanteuses de la nouvelle scène marocaine les plus connues. Auteur, compositeur et interprète, elle a sorti son premier album alors qu'elle n'avait encore que 17ans. "D'nya" contenait onze chansons dont l'une est un duo avec le grand Omar Sayed de Nass El Ghiwane. "Allah Ya Moulana" est devenu l'hymne de deux générations qui se côtoient, ou encore "Essinya", une chanson qu'elle a reprise avec une nouvelle production aux zestes techno, de quoi présenter le legs "Ghiwane" à une nouvelle génération.
Abir El Abed est une autre étoile dans le ciel de la musique arabo-andalouse, qui a fait une entrée sur scène, non moins remarquable, lors de cette soirée organisée par l'agence Evenco dans le cadre de "Lyali Fatma" (Nuits de Fatma).
La chanteuse tangéroise a conquis le public avec sa voix profonde et limpide, sa musicalité envoûtante et son charisme aidant, montrant toute l'étendue de son talent en livrant de belles chansons du patrimoine andalou pour lequel elle voue une passion sans faille.
L'artiste gracieuse, qui ne cesse de surprendre, a rendu hommage aux morceaux d'antan en les interprétant avec toute la dignité qu'il faut sans manquer de leur donner un coup de jeune.