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Le projet de régionalisation élargie tel que conçu par les Usfpéistes -une commission où l’on retrouve notamment Mohamed Al Achaari, Habib El Malki, Mohamed Ameur, Ali Bouabid s’est mise à l’ouvrage depuis plusieurs semaines- est porté par deux principes essentiels, la démocratie et la modernité, et un préalable fondamental : la réforme de la région ne saurait être partielle, superficielle, cosmétique. « Cette réforme est bel et bien un test qui montrera la capacité de l’Etat et de la société à mener et réussir une vraie réforme, sachant que la réforme de la région est une introduction aux réformes institutionnelles profondes », soutient Mohamed Al Achaari, rapporteur de la commission ittihadie dédiée à la régionalisation.
Des réformes essentielles doivent donc accompagner une régionalisation efficiente et véritable. La décentralisation, la déconcentration, la gestion des finances publiques, la loi sur les partis… sont autant de points qui doivent nécessairement être inscrits sur l’agenda des réformes. Les Usfpéistes le disent haut et fort : la nouvelle vision de la régionalisation doit incarner tout à la fois démocratie et modernité. Ce qui signifie précisément que le CCR et les pouvoirs publics sont invités à éviter le piège du «copier-coller» des expériences étrangères et les approches figées. «Il ne s’agit surtout pas ici de considérer l’octroi de prérogatives nouvelles à la région comme un affaiblissement du pouvoir central », prévient M. Al Achaari, celui-là même qui n’en finit pas de pointer les défaillances de la Région, 13 ans après la réforme depuis 1996.
L’épineuse question de la politique des ressources n’a pas été éludée. Aujourd’hui, soutiennent les ténors de l’USFP, la région qui ne reçoit qu’1% des ressources publiques, n’a aucune existence économique, politique, culturelle, etc. la mobilisation de ressources pour rendre viable l’espace régional procède d’abord d’une volonté politique, celle de donner une signification à la région.
Une démocratie relancée, une régionalisation véritablement élargie. C’est tout le pari que lancent les socialistes. La région, soutiennent-ils en chœur, doit désormais constituer l’espace où tout se décide, où les décisions sont prises, où les plans de développement sont débattus et adoptés et ce dans le cadre d’une politique nationale.