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Les mécanismes et les systèmes de suivi notamment l’utilisation du Système d’information géographique, de télédétection, des dynamiques de la végétation et de l’érosion hydrique ont été également au centre des discussions. De même que l’opportunité de création d’un Observatoire du climat et de l’environnement.
Cette importante manifestation a vu également la participation de Cherki Draiss, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, qui, dans une allocution d’ouverture, a insisté sur l’implication du Maroc dans diverses initiatives tendant à mettre en œuvre des stratégies et programmes à but environnemental dans les politiques publiques. Ceci est d’autant plus important que « le droit à l’environnement est devenu un droit constitutionnel comme stipulé à l’article 19 de la Constitution », a-t-il rappelé. De ce fait, il est devenu primordial d’adopter une approche participative impliquant tous les acteurs publics, les élus, la société civile pour l’élaboration d’une stratégie globale et intégrée. Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué d’indiquer que « le choix de la région de Tadla Azilal comme modèle pour cette rencontre internationale s’explique par les composantes de la région aussi bien naturelles, environnementales, économiques que culturelles».
De nombreux intervenants se sont succédé et ont fait état de plusieurs constats autant au niveau international que national. Il s’agit notamment des changements par rapport aux circulations océanique et atmosphérique et de la hausse du niveau moyen de la mer due à l’expansion thermique et à la fonte des glaciers et des calottes glaciaires. Concernant plus particulièrement la région de Tadla Azilal, les participants ont insisté sur le problème de la détérioration de la production agricole, de la déforestation et de la désertification.
A l’issue des travaux, des recommandations ont été émises par les intervenants. Ces derniers ont appelé notamment à la création d’un Observatoire régional du climat et de l’environnement dans la région de Tadla Azilal comme organe de mesure, de collecte et de compilation des données, de surveillance et d’élaboration de politiques pratiques d’adaptation. Ils ont souligné également l’importance de la mise en place d’une «Fondation Tadla Azilal pour les études et la protection de l’environnement» avec les moyens humains, techniques et financiers nécessaires à son bon fonctionnement. Il sera fait appel à une forte implication des compétences de la région de Tadla Azilal, et la mobilisation des fonds et financements en matière d’environnement. L’accent a été mis également sur le rôle primordial de la sensibilisation et l’information des responsables, des élus et des citoyens, au niveau local, sur les bonnes pratiques pour préserver l’environnement. Pour ce faire, rien de tel que l’organisation de forums régionaux réguliers d’échange d’expertise et de savoir-faire dans le domaine des changements climatiques et de l’environnement.