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Les patients, suédois et slovènes, ont notamment été invités à "utiliser" leur membre amputé pour conduire une voiture dans un jeu vidéo de course automobile.
A la fin des douze séances de l'expérience, l'intensité de leur douleur avait diminué de 32% et la fréquence de ces douleurs avait baissé de 61% pendant le sommeil et de 43% pendant la veille, selon l'étude, parue dans la revue médicale britannique The Lancet.
Sur les quatre patients traités par antidouleurs, deux ont par ailleurs nettement réduit les doses de leur traitement.
Les améliorations persistaient six mois après la fin de l'expérience, ajoute l'article.
"Les résultats de notre étude suggèrent qu'il pourrait être efficace d'+entraîner+ le membre fantôme", a expliqué l'auteur principal de l'article, Max Ortiz-Catalan, ingénieur en électronique spécialiste des prothèses et enseignant à l'université de technologie de Chalmers à Göteborg en Suède.
Les douleurs ressenties se produisent lorsque les neurones de la zone d'amputation continuent à envoyer des messages de douleur au cerveau.
Elles sont fréquentes après l'amputation mais, dans un tiers des cas, elles persistent et affectent la qualité de vie des patients (handicap accru, moins bonne santé mentale, difficulté plus grande à utiliser une prothèse...).
Il existe peu de traitements, la chirurgie et les antidouleurs n'apportant qu'un soulagement limité et présentant des effets secondaires.
La thérapie "par le miroir", née dans les années 1990, a montré une certaine efficacité. Elle consiste à bouger le membre restant tout en regardant dans une glace, de façon à faire croire au cerveau qu'il s'agit d'un mouvement du membre amputé.
Elle ne marche toutefois pas dans tous les cas, en particulier pour les personnes doublement amputées.
L'expérience décrite dans The Lancet utilise le même principe.