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Rite de passage ou acte esthétique, marque d’exclusion ou phénomène de mode comme aujourd’hui, le tatouage fait l’objet d’une exposition depuis lundi au Musée du quai Branly à Paris qui raconte l’histoire de cette pratique millénaire et de ses maîtres illustres.
“Nous avons voulu montrer que le tatouage est quelque chose de sérieux et qu’il n’y pas un pays au monde où il n’existe pas depuis toujours“, explique Tin-Tin, célèbre tatoueur des stars et consultant artistique de l’exposition.
Quelque trois cents oeuvres historiques et contemporaines, provenant du monde entier, ont été rassemblées pour mettre en perspective la dimension artistique du tatouage, ainsi que son histoire depuis les premiers témoignages de son existence et à travers toutes les cultures.
Présent dans toutes les sociétés, on retrouve l’une de ses traces les plus anciennes sur le corps d’Otzi, un homme dont le corps orné de 57 tatouages a été conservé pendant près de 4500 ans dans les Alpes du Tyrol.
Quant au mot “tatouage“, il a pour origine le mot “tatau“, terme polynésien qui signifie “marquer“ ou “inciser“, et découvert au 18e siècle par l’équipage du capitaine Cook lors de ses expéditions.