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Le prix du meilleur film arabe du
21ème Festival international du cinéma
d'auteur (FNCA), qui a pris fin vendredi
dernier à Rabat, a été décerné à la réalisatrice
maroco-irakienne, Tala Hadid, pour son premier long métrage «La nuit entr’ouverte» qui avait
également été couronné, en mars dernier, par
le Grand prix du Festival national du film
de Tanger ainsi que le prix de la critique.
Le prix du meilleur film arabe du 21ème Festival international du cinéma d'auteur, qui a pris fin vendredi dernier à Rabat, est revenu à la réalisatrice maroco-irakienne, Tala Hadid, pour son premier long métrage «La nuit entr’ouverte». «Je suis très heureuse et sincèrement émue», a fait savoir la jeune réalisatrice, en marge de la cérémonie de clôture. «Cette consécration pour mon premier long métrage constitue, pour moi, une réelle motivation pour continuer sur ma lancée et poursuivre ma carrière cinématographique» a-t-elle ajouté, tout en précisant que « bien que mon film ait été projeté dans de nombreux pays et festivals, le présenter au Maroc devant le public de mon pays revêt à mes yeux une importance toute particulière».
Dans «La nuit entr’ouverte », Tala Hadid met en scène, avec un regard poétique, la souffrance humaine, à travers des personnages perdus au milieu du mal, des guerres et des ruines. Outre Aïcha, jeune orpheline retrouvée seule au milieu d’une forêt du centre du Maroc et enlevée par Abbas, un délinquant minable et son amie Nadia, pour être vendue, le film raconte l’histoire de Zakaria, un écrivain maroco-irakien, qui a tout quitté notamment sa bien-aimée française, Judith, pour partir à la recherche de son frère disparu. Alors qu’Aïcha arrive à s’en sortir à la faveur de son courage et de sa ferme volonté de vivre heureuse et en paix, Zakaria découvrira, à l’issue d’un périple qui le conduira en Turquie, au Kurdistan et en Irak, une vérité douloureuse et choquante sur son frère. Les destins de ces personnages, que tout oppose, vont se croiser, pour donner lieu à des situations humaines où chacun d’eux va essayer d’oublier sa douleur et sa souffrance.
«Mon film est une œuvre cinématographique, subtile et émouvante qui invite à réfléchir et non seulement à consommer des images », explique Tala Hadid. «Les indices sont là mais ils ne sont pas nécessairement captés dès la première fois. L’intrigue du film est ouverte à toutes les interprétations», souligne-t-elle.
Ecrit par la réalisatrice elle-même, «La Nuit entr’ouverte» compte parmi ses producteurs, l’acteur et réalisateur américain Danny Glover. Côté casting, Tala Hadid a fait appel à Fadwa Boujouane, Majdouline Idrissi et des comédiens affirmés de nationalités différentes tels l’Anglo-Egyptien Khalid Abdalla, la Franco-Canadienne Marie-Josée Croze et l’Algérien Hocine Choutri.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Tala Hadid est née à Londres et diplômé de l’Université Columbia de New York. Avant de mettre le cap sur le long métrage, elle a réalisé plusieurs courts métrages, dont «Tes cheveux noirs Ihsan», qui a reçu un « Student Academy Award» et remporté le Prix «Panorama du meilleur court métrage» à Berlin. Elle a également réalisé plusieurs documentaires, notamment «Sacred Poet», consacré au réalisateur Pier Paolo Pasolini. La jeune réalisatrice est, également, écrivain et photographe. Son travail est exposé au Museum of Modern Art de New York, à l’Institut du monde arabe de Paris, au Goteborg Kunsthalle en Suède, au Goethe Institute du Caire et à La Cinémathèque française de Paris, entre autres.
21ème Festival international du cinéma
d'auteur (FNCA), qui a pris fin vendredi
dernier à Rabat, a été décerné à la réalisatrice
maroco-irakienne, Tala Hadid, pour son premier long métrage «La nuit entr’ouverte» qui avait
également été couronné, en mars dernier, par
le Grand prix du Festival national du film
de Tanger ainsi que le prix de la critique.
Le prix du meilleur film arabe du 21ème Festival international du cinéma d'auteur, qui a pris fin vendredi dernier à Rabat, est revenu à la réalisatrice maroco-irakienne, Tala Hadid, pour son premier long métrage «La nuit entr’ouverte». «Je suis très heureuse et sincèrement émue», a fait savoir la jeune réalisatrice, en marge de la cérémonie de clôture. «Cette consécration pour mon premier long métrage constitue, pour moi, une réelle motivation pour continuer sur ma lancée et poursuivre ma carrière cinématographique» a-t-elle ajouté, tout en précisant que « bien que mon film ait été projeté dans de nombreux pays et festivals, le présenter au Maroc devant le public de mon pays revêt à mes yeux une importance toute particulière».
Dans «La nuit entr’ouverte », Tala Hadid met en scène, avec un regard poétique, la souffrance humaine, à travers des personnages perdus au milieu du mal, des guerres et des ruines. Outre Aïcha, jeune orpheline retrouvée seule au milieu d’une forêt du centre du Maroc et enlevée par Abbas, un délinquant minable et son amie Nadia, pour être vendue, le film raconte l’histoire de Zakaria, un écrivain maroco-irakien, qui a tout quitté notamment sa bien-aimée française, Judith, pour partir à la recherche de son frère disparu. Alors qu’Aïcha arrive à s’en sortir à la faveur de son courage et de sa ferme volonté de vivre heureuse et en paix, Zakaria découvrira, à l’issue d’un périple qui le conduira en Turquie, au Kurdistan et en Irak, une vérité douloureuse et choquante sur son frère. Les destins de ces personnages, que tout oppose, vont se croiser, pour donner lieu à des situations humaines où chacun d’eux va essayer d’oublier sa douleur et sa souffrance.
«Mon film est une œuvre cinématographique, subtile et émouvante qui invite à réfléchir et non seulement à consommer des images », explique Tala Hadid. «Les indices sont là mais ils ne sont pas nécessairement captés dès la première fois. L’intrigue du film est ouverte à toutes les interprétations», souligne-t-elle.
Ecrit par la réalisatrice elle-même, «La Nuit entr’ouverte» compte parmi ses producteurs, l’acteur et réalisateur américain Danny Glover. Côté casting, Tala Hadid a fait appel à Fadwa Boujouane, Majdouline Idrissi et des comédiens affirmés de nationalités différentes tels l’Anglo-Egyptien Khalid Abdalla, la Franco-Canadienne Marie-Josée Croze et l’Algérien Hocine Choutri.
Il est, par ailleurs, à rappeler que Tala Hadid est née à Londres et diplômé de l’Université Columbia de New York. Avant de mettre le cap sur le long métrage, elle a réalisé plusieurs courts métrages, dont «Tes cheveux noirs Ihsan», qui a reçu un « Student Academy Award» et remporté le Prix «Panorama du meilleur court métrage» à Berlin. Elle a également réalisé plusieurs documentaires, notamment «Sacred Poet», consacré au réalisateur Pier Paolo Pasolini. La jeune réalisatrice est, également, écrivain et photographe. Son travail est exposé au Museum of Modern Art de New York, à l’Institut du monde arabe de Paris, au Goteborg Kunsthalle en Suède, au Goethe Institute du Caire et à La Cinémathèque française de Paris, entre autres.