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S’exprimant lors d’un colloque éducatif organisé, mardi à Rabat, par le Haut-commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l'armée de libération en partenariat avec l’Académie régionale de l’éducation et de la formation de la région Rabat-Salé-Kénitra, sous le thème “La citoyenneté et la mémoire au Maroc : 11 janvier, un exemple à capitaliser", les chercheurs ont mis l’accent sur la corrélation entre la mémoire historique nationale et la citoyenneté et la nécessité de préserver cette mémoire et tirer profit de ses enseignements pour consacrer les valeurs de patriotisme auprès des futures générations.
Dans une allocution lue par son fils, l’historien et romancier Abdelkrim Ghellab a indiqué qu’après 60 ans d’indépendance, le moment est venu pour conférer à l’histoire une valeur scientifique et ériger les valeurs scientifiques de la même manière qu'on érige les structures économiques, les institutions politiques et les valeurs sociales.
''L’histoire du Maroc n’appartient qu’au peuple marocain et le peuple a mûri, à tel point qu'une élite commence à remettre en question, à raison et à tord, tout ce que lui a été présenté par les historiens", a ajouté M. Ghellab.
Pour sa part, l’universitaire Abdelaziz El Tahiri a affirmé que la citoyenneté est un concept juridique lié à la dialectique des droits et des devoirs, et une valeur qui transcende les différences religieuses, sociales, culturelles et ethniques, notant que la mémoire historique nationale est l’un des piliers fondamentaux pour l’édification de la citoyenneté, dans le cadre d’une action conjointe du champ de la mémoire et du champ de l’histoire académique spécialisée.
De son côté, le président du Forum de la citoyenneté, Abdelali Mastour, a souligné que le mouvement national a été la source d’inspiration du concept de la citoyenneté, ce qui lui a permis un succès en tant que mouvement pédagogique, du fait qu’il est capable de redéfinir et rénover les constantes historiques, réédifier le système religieux, valoriser les systèmes de valeurs et des mœurs et ceux relatifs à la culture, l’information et la politique.
Il a également fait savoir que le mouvement national marocain a réalisé son but, en réformant et rénovant les constantes nationales, mettant fin aux visées hégémoniques et donnant un nouveau souffle au nationalisme et à la citoyenneté.