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La majorité des entreprises s’attendent à une augmentation des délais de paiement d’au moins 60 jours après la reprise


Mardi 28 Avril 2020

La majorité des entreprises s’attendent à une augmentation des délais de paiement d’au moins 60 jours après la reprise
Près de 61,6% des entreprises s’attendent à une augmentation des délais de paiement d’au moins 60 jours après la reprise, ce qui aura un impact sur leur liquidité et solvabilité, selon les résultats préliminaires d’une enquête de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) relative aux répercussions de la crise du Covid-19 sur l’activité économique.
Dans le détail, les résultats de cette enquête, à laquelle ont participé 1.820 entreprises, font ressortir que 28,3% des répondants s’attendent à une augmentation de plus de 90 jours supplémentaires, 12,7% de 90 jours, 20,6% de 60 jours alors que 16,8% des entreprises ont déclaré que les délais de paiement vont se maintenir.
S’agissant de l’impact de la pandémie sur l’activité, 815 entreprises interrogées ont vu leur activité, pendant les trois premiers mois, baisser de plus de 50% et 301 entreprises ont déclaré une baisse entre 30% et 50%.
Par secteur, les entreprises touristiques ont annoncé une baisse des effectifs de 78,24% en mars 2020, comparativement à la même période de 2019 et une chute du chiffre d’affaires de 66,74%. Les promoteurs immobiliers ont déclaré aussi une baisse de leurs chiffres d’affaires de 68,75%, les entreprises d’artisanat de 61,67%, celles opérant dans le domaine culturel de 58,86%, du textile de 54,13% et médiatiques de 51,15%.
L’enquête révèle également que 71,4% des entreprises questionnées ont demandé au moins un report d’échéance (bancaire, fiscale, sociale), tandis que 22,8% des répondants ont demandé 3 reports en même temps.
“Ces reports vont grever les liquidités futures des entreprises à la relance”, explique la CGEM.
Quant à l’impact de la pandémie sur le maintien de l’emploi, les entreprises sondées craignent la perte de 165.586 emplois, soit 55,11% de leurs effectifs. Les activités ayant enregistré une baisse de plus de 50% de chiffre d’affaires craignent de perdre 100.000 emplois.
En outre, 39,2% d’entreprises ont déclaré avoir bénéficié de l’indemnité forfaitaire financée par le Fonds spécial dédié à la gestion de la pandémie du coronavirus, 48,8% ne l’ont pas fait mais restent attentives à l’évolution des événements, tandis que 12% n’ont pas l’intention d’en bénéficier. “Ces réponses laissent présager un possible doublement des demandes de l’indemnité forfaitaire”, commente la CGEM.
Cette enquête, lancée à partir du 17 avril, s’inscrit dans le cadre des travaux du Comité Sortie Covid-19 de la CGEM. Les résultats préliminaires sont basés sur les réponses au questionnaire au 23 avril 2020. Après élimination de doublons et de réponses incohérentes, 1.740 réponses ont été retenues.
Les entreprises sondées représentent les différents secteurs d’activités, 452 opèrent à l’export et 90% sont des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME).


 

L’ACAPS adopte des mesures prudentielles pour le secteur des assurances

L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (ACAPS) a décidé d’assouplir certaines règles prudentielles de manière transitoire et de prendre des mesures d’atténuation pour permettre au secteur des assurances de faire face aux conséquences liées à la crise du Covid-19.
Ces mesures veillent à garantir le bon fonctionnement du secteur, à renforcer sa résilience face aux chocs pouvant être induits par la situation actuelle et à protéger les assurés et bénéficiaires de contrats d’assurances, précise l’ACAPS dans un communiqué. Ainsi, l’Autorité a décidé d’adopter un ensemble de mesures d’assouplissement qui couvre la provision pour dépréciation des valeurs de placements, la provision pour risque d’exigibilité ainsi que les provisions pour créances et primes impayées.
Concernant la problématique de la liquidité, l’ACAPS assure qu’elle “suivra avec vigilance, au cas par cas, la situation des opérateurs et agira, le cas échéant, à travers les différents leviers réglementaires”.
En matière de fonds propres, les opérateurs ont été sensibilisés à la nécessité de préserver et de renforcer les fonds propres pour maintenir leurs capacités à soutenir l’économie réelle et à absorber les pertes dans un contexte d’incertitude de plus en plus accrue liée à la situation pandémique actuelle, souligne le communiqué, relevant que “dans cette perspective, une politique raisonnable et responsable de distribution des dividendes par les opérateurs, au titre de l’année 2019, est attendue”.
“L’ACAPS continuera d’évaluer en permanence la situation actuelle et suivra de près les conséquences pouvant affecter le secteur des assurances en vue d’apporter les solutions les plus appropriées”, conclut le communiqué.

Masen contribue à hauteur de 20 MDH au Fonds spécial

L’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) a annoncé, récemment, une contribution de 20 millions de dirhams (MDH) au Fonds spécial de gestion de la pandémie du coronavirus créé sur Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI.
“Masen contribue à l’élan de solidarité national à travers une participation financière du groupe et de ses collaborateurs au fonds spécial de solidarité ainsi qu’à travers des actions de soutien sur le terrain”, indique l’Agence dans un communiqué.
A cet effort national s’ajoute la contribution des collaborateurs de Masen qui ont également témoigné de leur engagement et solidarité en répondant à l’appel lancé par Masen par une contribution individuelle équivalente à un mois de salaire au Fonds spécial de gestion de la pandémie, relève la même source.
Par ailleurs et dans le cadre de la responsabilité sociétale de Masen, le groupe a lancé une opération d’aide alimentaire avec la distribution de paniers solidaires au profit de plus de 500 familles des douars et communes limitrophes des complexes Noor Ouarzazate et Noor Midelt, fait savoir le communiqué. Et d’ajouter que le déploiement de moyens importants et la mise en œuvre d’actions solidaires et innovantes tant sur les plans sanitaire, social qu’économique sont essentiels afin de faire face aux répercussions de la pandémie du coronavirus (Covid-19).


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