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Ce phénomène ne cesse d’ailleurs de prendre de l’ampleur depuis que les «Winners» ont décidé de mettre en vente des sweats à leurs supporteurs moyennant 200 DH. «Il ne se passe pas un jour sans que l’on enregistre une attaque ou une agression contre des personnes vêtues de ces sweats», nous a révélé Azzedine, supporteur wydadi avant d’ajouter : «Les Rajaouis prennent ces sweats pour de la provocation». Même son de cloche de la part de Chahma, un autre fanatique du club de foot-ball casablancais : «Il est devenu de plus en plus dangereux de circuler dans la ville en portant pareil vêtement. Le danger rôde à tous les coins de rue et l’on risque d’être défiguré, voire assassiné pour un simple sweat de 200 DH car les partisans du club rival ne badinent pas et frappent fort».
Des accusations que les Rajaouis réfutent en force. Pour eux, les Wydadis ne sont pas des enfants de chœur et ont été les premiers à mener ce genre d’attaques. «Nous avons également été victimes de ce genre d’agressions. Beaucoup de nos supporteurs ont été attaqués pour la simple raison qu’ils portaient des écharpes ou des t-shirts portant le nom du Raja», nous a confié Saïd, un partisan du Raja avant de poursuivre : « Pis, certaines agressions sont l’œuvre de groupes wydadis rivaux qui nous en imputent la responsabilité».
Qui dit vrai, qui dit faux ? Difficile de trancher puisqu’aucune donnée officielle n’a jamais été communiquée concernant ces agressions ni l’identité des victimes ou celle des agresseurs. Cependant, pour Ahmed, fin connaisseur des ultras casablancais, les attaques contre les porteurs de sweats n’est qu’un épisode dans le feuilleton de la violence endémique entre les partisans des deux clubs casablancais. «La violence fait partie aujourd’hui de la rivalité entre les deux camps. Cer¬tains en portent les traces sur leurs visages et leurs corps et d’autres l’ont payé de leurs vies», nous a-t-il expliqué avant de conclure : «Cet état de fait risque de s'envenimer davantage tant qu’il n’y a pas prise de conscience de la gravité de la situation».