-
Le Mondial 2030 offre des opportunités de partenariat entre les entreprises marocaines, espagnoles et portugaises
-
Lancement à Casablanca de la 7ème édition du Salon "Al Omrane Expo"
-
Relative amélioration du moral des ménages au premier trimestre 2024
-
Une prise de conscience mitigée
-
Port de Dakhla: Hausse de 46% des débarquements de pêche au premier trimestre 2024
“La prévision de croissance sur laquelle nous bâtirons ce budget (2019) sera de 1,7%”, a indiqué le chef du gouvernement français dans un entretien à l’hebdomadaire, tout en promettant de garder “le cap” et de maintenir “le rythme”.
“Quand nous avons élaboré le budget de l’an dernier, nous tablions sur 1,7 % pour 2018 et 2019. On nous a critiqués parce que nous étions trop prudents! Aujourd’hui, on revient à ce chiffre. Comme quoi, les prédictions c’est important, mais ce qui compte, c’est la politique qui est menée. Nous gardons le cap et nous maintenons le rythme”, a rapporté l’AFP citant le Premier ministre.
Le 1er août, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin avait également abaissé la prévision de croissance pour la France en 2018, qui était de 2% jusqu’alors, estimant qu’elle ne serait “pas inférieure à 1,8%”.
Le gouvernement avait abaissé sa prévision après le trou d’air traversé par l’économie française sur la première partie de l’année, avec seulement 0,2% de croissance au premier et au second trimestres, contre 0,7% lors des trois derniers mois de 2017.
M. Darmanin avait en revanche précisé que “nous ne changeons pas notre objectif de 2,3% de déficit” pour l’année en cours.
Sur ce sujet, M. Philippe a concédé que “si la croissance ralentit, il y aura forcément un impact”.
“Mais ça ne nous empêchera pas d’être dans la ligne de nos engagements, sur la baisse des prélèvements obligatoires comme sur la maîtrise de la dépense publique et de la dette”, a-t-il assuré.
Le chef du gouvernement a par ailleurs souligné que 4.500 postes dans la fonction publique d’Etat seraient supprimés en 2019, puis plus de 10.000 en 2020.
“Pour la fonction publique d’État, nous tiendrons l’objectif du président de la République de supprimer 50.000 postes à l’horizon 2022”, a assuré le Premier ministre.
Le président Emmanuel Macron a promis au cours de sa campagne pour la présidentielle 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique au cours du quinquennat au total, dont 50.000 sur le périmètre de l’Etat où, dans le cadre du budget 2018, 1.600 suppressions de postes avaient déjà été actées.