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L’unité et la coordination, mots d’ordre de la grève du 23 septembreAbdelhamid Fatihi : Actuellement, notre situation est la même que durant les années 89-90 marquées par des attaques systématiques contre la classe ouvrièreHassan Bentaleb
Jeudi 18 Septembre 2014
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L’unité et la coordination ont été les mots d’ordre de la FDT et l’UGTM qui se préparent à entamer le 23 septembre une grève générale dans le secteur public. «Aujourd’hui, l’unité syndicale est devenue une nécessité et la coordination entre nos deux centrales ne veut pas dire que nous ne sommes pas ouverts à d’autres syndicats. Les canaux de dialogue sont encore ouverts avec eux et nous espérons parvenir à unifier les positions et les visions», a précisé Abdelhamid Fatihi, secrétaire général de la FDT, lors d’une conférence de presse organisée hier à Rabat. D’après lui, la FDT et l’UGTM sont même prêts à soutenir les décisions d’autres syndicats allant dans le sens de la contestation des politiques antisociales du gouvernement. «Aujourd’hui, c’est notre existence même en tant que centrales syndicales qui est en jeu. Nous sommes tous menacés et nous devons manifester pour dire non à l’Exécutif», a déclaré Abdelhamid Fatihi qui n’a pas mâché ses mots contre le cabinet Benkirane. «Jamais un gouvernement n’a osé prendre des décisions d’une gravité telle que celle ayant trait à la hausse des prix des carburants et des prix de l’eau et de l’électricité sans parler des atteintes récurrentes aux libertés syndicales», a-t-il lancé avant de poursuivre : «Actuellement, notre situation est la même que durant les années 89-90 marquées par des attaques systématiques contre la classe ouvrière». Le secrétaire général de la FDT estime que la décision d’organiser une grève le 23 septembre n’a pas été prise à la légère par les deux centrales. «Notre lecture de la conjoncture actuelle nous impose de prendre la bonne décision pour affronter un gouvernement peu respectueux des lois et de la classe laboureuse», a-t-il affirmé. En effet, les deux centrales reprochent à l’Exécutif de rechercher l’équilibre financier au profit de la paix sociale en choisissant de placer l’économie du pays entre les mains des institutions financières internationales. Elles critiquent également les hausses répétées des prix des carburants, de l’eau et de l’électricité qui affectent le pouvoir d’achat des citoyens. Pourtant, le traitement du dossier des retraites reste sans aucun doute l’élément déclencheur de l’ire des syndicalistes. Ces derniers estiment que le gouvernement prend des décisions unilatérales et «dangereuses» concernant ce dossier en violation de la méthodologie du dialogue et de la consultation en vigueur depuis plus de 15 ans. Même évaluation de la part de Kafi Cherrat, président de la commission de gestion, qui a déclaré que l’alliance entre la FDT et l’UGTM est plus que tactique, mais bel et bien d’alliance stratégique. Car, selon lui, il faut redonner vie à l’unité syndicale. «La coordination entre nos deux syndicats ne va s’arrêter après le 23 septembre et on compte poursuivre nos efforts pour mettre un terme à l’arrogance du gouvernement», a-t-il soutenu avant d’ajouter : «Le pays est en danger. Nos droits et acquis sont en régression et nous ne devons pas rester les bras croisés face à cette situation». De ce fait, les deux syndicats somment ainsi l’Exécutif de revenir sur ses décisions antisociales avant qu’il ne soit trop tard. «La paix sociale a un prix et l’Etat doit assumer ses responsabilités pour garantir cette paix», a conclu Kafi Cherrat. Lu 1438 fois
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