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Intervenant lors d’une conférence-débat sur "le potentiel de la PME au Maroc", l’expert a expliqué qu’avec l’intensification du jeu concurrentiel et les exigences croissantes des clients, l’entreprise qui n'innove pas est condamnée à disparaître, affirmant que l’innovation s’impose aujourd’hui en tant que nécessité vitale pour l’évolution de l’économie nationale.
Ce n'est pas un hasard si les entreprises marocaines les plus innovantes sont celles qui résistent mieux à la concurrence internationale, a fait remarquer le professeur, citant l’exemple de plusieurs entreprises marocaines ayant connu un grand succès à l’échelle continentale et internationale.
Par ailleurs, M. Bouchikhi a soutenu que le marché marocain n'est pas suffisamment concurrentiel et exigeant pour contraindre les entreprises marocaines à être très innovantes, relevant dans ce sens que les industriels s’intéressent à l’innovation uniquement s’ils disposent d'une perspective de retour sur investissement assez rapide, sans prendre en considération les paris sur le long terme.
Rappelant que l’économie nationale est basée sur trois types d’investissements, dont l’investissement public, l’investissement étranger et l’investissement du secteur privé national, l’expert a souligné que le niveau de l’investissement public au Maroc est élevé comme en témoignent les derniers rapports de la Banque mondiale, qui ont classé le Royaume parmi les pays qui consacrent un budget très important pour ce type d'investissement.
Evoquant l’investissement étranger, le professeur a fait valoir que le Maroc a consenti des efforts remarquables au cours des dernières années pour attirer ces investissements et renforcer l’attractivité économique du Royaume.
Il a, en outre, estimé que l'amélioration de la performance des petites et moyennes entreprises passe nécessairement par le renforcement de la compétitivité économique et l’ouverture sur de nouveaux marchés, appelant à tirer profit de l'expérience des pays pionniers dans ce domaine.