-
L’approche algérienne promouvant le séparatisme et la déstabilisation désormais isolée
-
Réunion du collectif international de soutien aux familles d’origine marocaine expulsées d’Algérie - 1975
-
SM le Roi pose la première pierre d’un Centre médical de proximité à Casablanca et lance la 2ème phase du programme des Unités médicales mobiles connectées
-
Félicitations Royales au nouveau Président sénégalais M. Bassirou Diomaye Faye
-
Le tout mignon rétropédalage d’Alger
Ladite SOREC a tout bonnement, tout bêtement, serait-on tenté d’ajouter, décidé de supprimer purement et simplement la vingtaine de courses programmées, chaque année, et concernant la catégorie anglo-arabe de mères anglo-arabe importées ».
Et de préciser que désormais : «les Anglo-arabe importés ne sont plus autorisés à participer aux programmes de l’Anglo-arabe au même titre que les Anglo-arabe nés et élevés inscrits au stud book marocain et issus de mères anglo-arabe importées ». Et comme unique argument, ladite SOREC avance que cela avait été « demandé et validé par les membres de (son) bureau ». Trop léger. La suite nous apprendra que ces honorables membres ont pris leur trop surprenante décision lors de « réunions de préparation de contrat-programme ».
Justification qui ne fait que pousser l’ire de bon nombre d’éleveurs et de propriétaires de chevaux à son extrême. L’argument du contrat-programme tombe à l’eau dès lors que l’on apprend que ce prétendu contrat-programme, si arbitrairement évoqué, n’a pas encore été signé ou paraphé par les premiers concernés, les professionnels ou leurs représentants en l’occurrence, ni par les pouvoirs publics, sachant qu’il ne peut y avoir de contrat-programme sans l’implication de l’Etat.
Toujours est-il que cette décision, combien impromptue, prend de court, puisque applicable dès 2013, des éleveurs qui se voient défavorisés par rapport à d’autres. Mieux encore, pire plutôt, l’année qui s’achève a connu l’organisation de ventes aux enchères de ces mêmes chevaux aujourd’hui incriminés. Le tout au vu et au su de cette même SOREC qui, de surcroît, a chapeauté l’opération. Vous avez dit délit d’initié ? On aurait du mal à trouver un autre qualifiant.
Difficile de ne pas voir en cette trop malheureuse décision une condamnation au carnage des chevaux Anglo-arabe nés-élevés au Maroc dont le seul « crime » est d’être issus de mères Anglo-arabe importées. Direction les abattoirs donc.
Ce n’est sûrement pas fait pour honorer la Société Royale d’encouragement du cheval. Propriétaires et éleveurs n’ont pas perdu tout espoir et osent toujours souhaiter qu’elle ait une attitude Royale et qu’elle prenne des décisions mieux inspirées allant dans le sens de la promotion du cheval, ce qui sera, à coup sûr, apprécié par tous les amoureux du cheval dans notre pays.