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L’économie nationale devrait sortir la tête de l’eau cette année

Un relatif redressement a été annoncé par la DEPF

Samedi 22 Février 2020

Les perspectives de l’économie nationale pour l’année 2020 devraient connaître un relatif redressement par rapport à 2019, a annoncé la Direction des études et des prévisions financières (DEPF).
Cette évolution devrait se ressentir notamment au niveau de sa composante non agricole, a précisé ce département relevant du ministère de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’administration.
Malgré la persistance de risques baissiers au niveau de la croissance mondiale, la DEPF a affirmé que « la dynamique attendue de la demande étrangère adressée au Maroc devrait susciter des effets positifs sur les exportations nationales, et partant sur la dynamique des secteurs
échangeables ».
Dans sa note de conjoncture du mois de février (N°276), rendue publique récemment, elle a, par ailleurs, estimé que « la relative amélioration de la confiance des ménages et des entreprises contribuerait à insuffler un élan supplémentaire à la croissance des différentes composantes de la demande au cours de cette année ». Et de rappeler, soit dit en passant, un contexte marqué par le lancement d’une nouvelle génération des stratégies sectorielles et par la mise en place de nouveaux instruments de financement.
Il est à noter qu’en 2019 les chiffres publiés par la Direction des études et des prévisions financières font état d’une croissance modérée de l’économie nationale.
En effet, malgré la baisse de la valeur ajoutée agricole et un environnement international contraignant, les perspectives économiques ont été relativement positives, a fait remarquer la DEPF soulignant un contexte empreint d’incertitudes
« Hors agriculture, et en dépit du ralentissement de la demande extérieure, l’activité économique a fait preuve d’une certaine résilience, reflétée, notamment, par le bon comportement des indicateurs conjoncturels au niveau des métiers mondiaux du Maroc, des secteurs domestiques et de la plupart des branches tertiaires », a-t-elle fait savoir.
Soutenue par la faible inflation et par la création importante de l’emploi rémunéré, ainsi que par la bonne dynamique des crédits à la consommation, « la consommation des ménages a constitué un relais important de la croissance économique en 2019 », a poursuivi ce département de même source.
En parallèle avec la bonne figure des importations des biens d’équipement et des crédits à l’équipement, l’investissement a, de son côté, également contribué positivement, mais dans une moindre mesure, à la performance de la croissance économique, a-t-il, en outre, ajouté.
Selon les analyses de la DEPF, l’investissement a été tiré par sa composante publique.
Du côté de la demande extérieure nette, le développement limité des exportations n’ayant pas pu faire face à l’évolution continue des importations, la Direction des études et des prévisions financières a ainsi constaté une aggravation de la balance commerciale.
Notons également qu’« en dépit de cette évolution, le taux de couverture a affiché une légère amélioration et les réserves internationales nettes ont poursuivi leur redressement, se situant à l’équivalent de 5 mois et 8 jours d’importations de biens et services », selon les analystes de la DEPF.
Au niveau des finances publiques, les statistiques montrent qu’elles ont «bouclé l’année avec une amélioration du déficit budgétaire en pourcentage du PIB, se situant à 3,6% après 3,8% un an auparavant », a indiqué la note attribuant cette évolution « à la bonne dynamique des recettes ordinaires qui ont évolué à un rythme dépassant celui des dépenses globales ».
Concernant le financement de l’économie, il apparaît que l’accélération des crédits bancaires a été propulsée à fin 2019, « dans une large mesure, par l’accroissement des crédits de trésorerie et à caractère financier et, dans une moindre mesure, par la bonne tenue de ceux à l’équipement, à l’immobilier et à la consommation », a commenté la DEPF.
Enfin, après avoir clôturé l’année sur une note positive, les indices boursiers MASI & MADEX ont « poursuivi leur évolution favorable au cours du mois de janvier 2020, avec une hausse de 3% et 3,1% respectivement par rapport à fin décembre 2019 », a conclu la DEPF.

Alain Bouithy

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