-
Les Marocains attachés aux traditions, ouverts aux coutumes du pays d'accueil
-
L’islam religion d'amour
-
A Madrid, une effervescence particulière gagne les mosquées
-
La CNIE nécessaire pour accéder aux prestations électroniques destinées aux candidats du baccalauréat 2024
-
La situation hydrique actuelle requiert des solutions innovantes
Associations, médias,et simples citoyens ont ainsi pris part à ce sit-in organisé à l’appel d’un ensemble d’associations scandalisées par le mutisme des autorités compétentes face à ce problème qui fait le malheur des habitants et visiteurs de Mogador depuis plusieurs semaines. Les protestataires ont appelé à une intervention urgente des services compétents pour résoudre ce problème qui met les ménages souiris sous de nouvelles pressions financières.
« Acheter de l’eau du robinet au rythme de 100 DH par semaine nous fera une nouvelle charge de 400 DH au minimum par mois pour une famille de quatre membres. Cela ne peut pas continuer ainsi, les gens payent actuellement presque le double de la facture mensuelle de l’ONEE rien que pour acheter une eau buvable. C’est vraiment scandaleux ! », s’est indigné un citoyen.
Face à cette montée de tension, l’ONEE a pris l’initiative de communiquer autour de ce problème avec des associations et des médias. Les responsables de l’office ont saisi l’occasion pour rassurer les citoyens quant à la qualité de l’eau du robinet. Ils ont, par ailleurs, affirmé que le changement du goût de l’eau est dû à l’entame de l’exploitation des eaux superficielles du barrage Zerrar.
Aziz Loubanne, président de l’antenne locale de l’Association de protection du consommateur, a de son côté réclamé à l’ONEE des informations fiables et précises en vue d’apporter des réponses claires aux réclamations exprimées par les citoyens depuis juin dernier auprès du guichet du consommateur.
Comptant jusqu’ici sur les ressources hydriques des nappes phréatiques de Meskala et Aguerd, Essaouira consomme désormais les eaux traitées du barrage Zerrar construit à Sidi Jazouli. Ce changement implique forcément, à en croire les responsables de l’office, le changement du goût de l’eau du robinet malgré les efforts fournis par l’ONEE afin de maintenir la bonne qualité de cette eau.