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Driss Chouika filme ses personnages avec l’élan d’un artiste et la rigueur d’un mathématicien. Normal, dira-t-on, puisque ce natif d’El Kelaâ des Sraghna a d’abord été professeur de mathématiques, dans un lycée, durant une quinzaine d’années, avant de troquer le tableau et la craie pour la caméra. L’Association «Mémoire de Derb Sultan» a récemment organisé une rencontre autour de son film «Fida» en présence de nombreux acteurs culturels, artistiques et médiatiques et des associations de la société civile.
Le film écrit par le journaliste et écrivain Aziz Satori nous fait revivre une période particulièrement tumultueuse de l’Histoire du Maroc: les années 50. Le climat politique et social est plus que tendu. Et les manifestations dans les rues de Casablanca sont de plus en plus nombreuses, sous l’impulsion des nationalistes. Abderrahmane, jeune mécanicien qui vit à Derb Ghallef, ne se décide pourtant pas à rejoindre ceux qui manifestent régulièrement pour l’Indépendance du pays. Sa mère, Lalla Zhor, ne veut surtout pas entendre parler de ça. Elle est nationaliste dans l’âme, mais elle refuse que son fils s’expose au danger. D’autant plus que son mari lui-même, le père de Abderrahmane, a trouvé la mort, en 1947, lors des événements particulièrement sanglants de Casablanca. Et rien ne lui fera oublier ce terrible “coup des Sénégalais” (Darbat salighane). Pourtant, le jeune Abderrahmane se trouvera confronté plus tard à un vrai dilemme. Ce qui l’amènera à prendre une décision particulièrement difficile.
Le film écrit par le journaliste et écrivain Aziz Satori nous fait revivre une période particulièrement tumultueuse de l’Histoire du Maroc: les années 50. Le climat politique et social est plus que tendu. Et les manifestations dans les rues de Casablanca sont de plus en plus nombreuses, sous l’impulsion des nationalistes. Abderrahmane, jeune mécanicien qui vit à Derb Ghallef, ne se décide pourtant pas à rejoindre ceux qui manifestent régulièrement pour l’Indépendance du pays. Sa mère, Lalla Zhor, ne veut surtout pas entendre parler de ça. Elle est nationaliste dans l’âme, mais elle refuse que son fils s’expose au danger. D’autant plus que son mari lui-même, le père de Abderrahmane, a trouvé la mort, en 1947, lors des événements particulièrement sanglants de Casablanca. Et rien ne lui fera oublier ce terrible “coup des Sénégalais” (Darbat salighane). Pourtant, le jeune Abderrahmane se trouvera confronté plus tard à un vrai dilemme. Ce qui l’amènera à prendre une décision particulièrement difficile.