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En voie de disparition comme d’autres manifestations qui meublaient jadis nos espaces culturels et stimulaient notre imaginaire, la Halqa semble pourtant renaître de ses cendres avec l’organisation les 10 et 11 avril dans la capitale ismaïlienne du Royaume d’un festival national dédié à cet art sublime.
Initiée par un collectif d'associations de Meknès, cette manifestation, qui rassemblera des conteurs, des chanteurs du folklore, des comédiens, des charmeurs de serpent et des musiciens de toutes les régions du Royaume, tentera de ressusciter le phénomène de la Halqa.
Après une longue traversée du désert, le site de la place Lahdim devra restituer son image d’antan. En effet, un certain nombre de maîtres conteurs oeuvrent à préserver la culture orale, qui fait la particularité et le génie de la culture ancestrale du pays.
Le Festival tentera également de renouer avec l'ambiance très particulière qui régnait dans les années 60 et 70 dans cette place historique. De même qu’il essaie de faire connaître cet art, pérenniser ce patrimoine culturel et lui permettre de conserver ses titres de noblesse.
Pour les organisateurs, cette manifestation vise en premier lieu à engager un nouveau dialogue entre le citoyen et l’art populaire et attirer son regard sur ce patrimoine oral national.
Pour les initiateurs, cette fête ne se limite plus à une certaine élite, mais s’adresse à toutes les couches sociales. Elle sera une occasion pour les artistes de promouvoir la ville, son environnement et sa mémoire et d'offrir aux spectateurs un regard original sur cet art populaire et de prendre conscience du rôle essentiel que joue l’espace dans le milieu urbain. Pour rappel, la Halqa était le premier noyau du théâtre populaire et ayant contribué à l’apparition de plusieurs artistes et intellectuels.
Initiée par un collectif d'associations de Meknès, cette manifestation, qui rassemblera des conteurs, des chanteurs du folklore, des comédiens, des charmeurs de serpent et des musiciens de toutes les régions du Royaume, tentera de ressusciter le phénomène de la Halqa.
Après une longue traversée du désert, le site de la place Lahdim devra restituer son image d’antan. En effet, un certain nombre de maîtres conteurs oeuvrent à préserver la culture orale, qui fait la particularité et le génie de la culture ancestrale du pays.
Le Festival tentera également de renouer avec l'ambiance très particulière qui régnait dans les années 60 et 70 dans cette place historique. De même qu’il essaie de faire connaître cet art, pérenniser ce patrimoine culturel et lui permettre de conserver ses titres de noblesse.
Pour les organisateurs, cette manifestation vise en premier lieu à engager un nouveau dialogue entre le citoyen et l’art populaire et attirer son regard sur ce patrimoine oral national.
Pour les initiateurs, cette fête ne se limite plus à une certaine élite, mais s’adresse à toutes les couches sociales. Elle sera une occasion pour les artistes de promouvoir la ville, son environnement et sa mémoire et d'offrir aux spectateurs un regard original sur cet art populaire et de prendre conscience du rôle essentiel que joue l’espace dans le milieu urbain. Pour rappel, la Halqa était le premier noyau du théâtre populaire et ayant contribué à l’apparition de plusieurs artistes et intellectuels.