-
Rupture du soutien aux familles nécessiteuses de Zagora, menaces sanitaires résultant de la prolifération des marécages et des décharges clandestines à Al Oulfa et situation des enseignants suspendus
-
L’USFP agit depuis toujours et en toute responsabilité dans l’intérêt du pays tout en dépassant les calculs politiciens étriqués
-
Khaoula Lachguar : On ne peut prétendre au développement durable sans l’autonomisation économique des femmes
-
Driss Lachguar préside une réunion de l’instance des secrétaires régionaux et provinciaux de l’USFP
-
Réunion de l’institution des secrétaires régionaux et provinciaux du parti sous la présidence de Driss Lachguar
Il s’agit de l’entretien qui a été diffusé en direct sur la chaîne Al Jazeera pendant deux heures, et ce à la veille des élections législatives du 7 octobre, sachant que ladite chaîne a œuvré, en coordination avec le Parti justice et développement à la retransmission de l’ensemble des activités du premier secrétaire de ce parti, tout au long de la campagne électorale afférente aux échéances du 7 octobre, mais sans qu’il en soit de même avec les autres partis marocains. Ce qui dénote, alors que le Maroc traverse une étape particulièrement cruciale de son histoire, d’un parti pris flagrant en faveur du PJD. Sans parler des chaînes publiques marocaines qui sont sous l’administration de la Commission des médias publics et qui ont, pour leur part, réservé aux partis politiques un temps de passage très réduit. Il n’était donc pas possible de présenter les programmes aux citoyennes et aux citoyens à travers les médias publics. Cela s’est fait, de toute évidence, dans le cadre d’une méthodologie convenue entre le chef du gouvernement et les médias soutenant l’islam politique, avec la chaîne Al Jazeera en tête. Le but étant de favoriser le PJD.
Aussi à l’USFP, nous dénonçons cette intervention manifeste et cette position de la chaîne de télévision Al Jazeera concernant les affaires de politique marocaine et condamnons son éloignement de l’objectivité et de la neutralité requises d’une chaîne internationale, particulièrement quand cela touche des élections décisives dans l’histoire du Maroc.
En rappelant la position hostile de cette chaîne à l’endroit du Royaume et notamment à sa cause nationale ainsi que son alignement sur l’islam politique dans les pays arabes touchés par des mouvements de protestation et sa transformation en organe de communication des Frères musulmans, qu’il s’agisse des acteurs qui participent au jeu politique ou des extrémistes, toutes tendances confondues, nous rejetons catégoriquement, au sein de l’USFP, ce grave dérapage en faisant porter la responsabilité au chef du gouvernement qui s’est octroyé le droit de se faire complice d’une chaîne connue pour son hostilité au Maroc, et ce dans le dessein de faire pencher la balance du temps d’antenne en sa faveur, tout en resserrant l’étau autour des autres partis politiques.