Kompany: Des coups, mais pas de dégâts pour City

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"D'accord, on a encaissé

des coups, mais il n'y a pas de dégâts", assure à l'AFP

le capitaine de Manchester City Vincent Kompany après le nouveau nul en Ligue des champions qui confirme

le début de saison délicat

du champion d'Angleterre.

Q: Après la défaite à Munich, City a encore déçu contre la Roma (1-1)...

R: "Il y a de la déception surtout car on n'a pas montré notre visage. En réalité, on vaut mieux que ça. On aurait pu être meilleur, ce n'est pas un drame non plus. Ce n'est pas une question de confiance, mais il faut reconnaître que l'on n'a pas produit une bonne performance et en tirer les leçons".

Pensez-vous que la pression soit trop forte dans cette épreuve que City n'a jamais remportée ?

"Depuis qu'on la dispute, on est toujours dans des groupes compliqués et l'an passé on s'en est sorti. C'est un coup de moins bien, rien de plus. Il n'y a rien de particulier en C1. C'est seulement qu'il faut être au meilleur de sa forme. C'est ce que l'on a réussi à faire lors des derniers matches avant, pas là".

Comment voyez-vous vos chances de qualification maintenant ?

"Cela peut basculer des deux côtés. La Roma va jouer deux fois le Bayern. Des points seront perdus en route, c'est mathématique. Cela nous donnera la possibilité de nous rapprocher. Tout se jouera probablement lors des matches retour contre eux... si l'on a pris six points contre Moscou. C'est impératif. On réévaluera alors nos chances. Mais on doit aussi savoir que dans ce cas-là cela ne nous ouvrira pas uniquement la porte pour la 2e place, mais aussi pour la 1re. On est capable de faire le plein, on l'a déjà fait".

Plus globalement, diriez-vous que la saison ne s'est pas enclenchée comme prévu ?

"Je ne dirais pas que cela ne +clique+ pas. Cela arrive, on est des êtres humains. Cela peut changer très vite. A tout moment, on peut retourner la tendance. Tout va bien. Il est bien trop tôt dans la saison pour affirmer le contraire. On a aussi eu un départ compliqué car on a déjà affronté Chelsea, Liverpool, Arsenal et le Bayern, beaucoup de grosses équipes. Il ne faut pas le nier".

L'équipe est pourtant la même que celle qui a été championne en mai...

"Mais qui peut dire aujourd'hui qu'il se trouve dans une position confortable? L'an dernier on avait perdu deux fois contre Chelsea, une fois contre Liverpool et le Bayern. Mon expérience à moi, c'est qu'une équipe comme City arrivera toujours à enchaîner une dizaine de victoires d'affilée. Jusqu'à présent, il n'y pas vraiment de dégâts. D'accord, on a encaissé des coups, mais on peut faire cette série. C'est ce qui fera la différence. Ce ne sont pas les accidents de parcours qui décident d'une saison. Pas à ce stade de la saison en tous cas".

Est-ce un aveu de faiblesse momentané d'avoir rapidement renforcé le milieu contre la Roma ?

"On joue globalement de la même façon contre la Roma ou les cinq, six meilleures équipes d'Angleterre. Mais il faut aussi accepter que l'adversaire soit dans un bon jour, qu'il puisse aussi être bon dans la possession de balle".

Les difficultés actuelles de Yaya Touré expliquent-elles celles de l'équipe?

"Yaya a fait tellement pour ce club. Il joue toujours bien et je ne partage pas ces analyses négatives à son sujet. Il a eu des bons moments, des moins bons comme tout le monde. C'est toujours un joueur important de l'équipe et celle-ci joue bien quand il joue bien".