Autres articles
-
Célébration de la Journée internationale des monuments et des sites
-
La SNRT forme des étudiants de l’ISADAC aux métiers de la réalisation et la scénographie
-
Mohamed Mbarki : Le 4ème Salon maghrébin du livre d'Oujda propose une programmation innovante
-
"Lettres du Maghreb”: Conférence autour de la réalité du roman arabe
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
Jusqu’au 26 mai, les cimaises de la galerie de la Fondation Mohammed VI de Rabat abritent une exposition des récentes œuvres de l’artiste peintre Karim Tabit sur le thème « Miroirs de la mémoire». Une occasion unique pour les amateurs de l’art contemporain marocain d’apprécier la dernière série d’œuvres de ce plasticien qui propose un voyage décoiffant, direction : l‘enfance. Sa passion: la peinture et la poésie. Sa devise: la créativité et le sérieux. Et son terrain de jeu: la toile. Il s’agit d’un plasticien dont la fertilité intellectuelle se reflète dans la production picturale.
Cette expérience, Karim Tabit l’a partagée un peu partout, au Maroc comme à l’étranger, à travers plusieurs expositions et rencontres d’art. Aujourd’hui, le fruit de cette quête, le public aura l’occasion de le découvrir jusqu’au 26 mai 2017 à la galerie de la Fondation Mohammed VI de Rabat. Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 4 mai en présence d’un parterre de journalistes, critiques d’art, artistes et hommes de lettres.
Dans cette dernière série d’œuvres, Karim nous emmène avec douceur à l’enfance, ces premiers jours où la vie est rose, si rose, toute rose. Ses œuvres, légères comme des plumes, invitent les amateurs de l’art à prendre part à ce voyage dans le temps et l’espace. Direction : le monde des rêves, celui de l’enfance. D’où le thème de cette exposition individuelle de ce plasticien inspiré, disciple de Picasso et de Mohamed Bennani Moa.
D’abord, il s’agit d’un sublime retrait de ce monde immonde où nous vivons aujourd’hui. Un monde ravagé par les guerres et les évènements tragiques qui orchestrent le quotidien de l’Homme contemporain. C’est ce que pense également la critique d’art Michelle Desmottes. Pour elle, Karim Tabit nous ouvre les portes d’un autre monde, un monde qui lui est très personnel, un monde d’une extrême sensibilité. «De ses toiles récentes se dégagent une fraîcheur, une douceur et surtout une joie de vivre qui nous renvoient immanquablement au monde de l’enfance; un monde ludique et coloré où les roues des fauteuils roulants prennent des allures de gros ballons gonflables guidés par des fleurs, ces fleurs vecteurs privilégiés d’union entre les êtres. Tabit peint dans un langage nourri par la sensibilité du cœur. Il nous emmène dans un voyage joyeux sur fond de rêve universel», indique-t-elle à ce propos. Ainsi, l’on peut apprécier la palette riche, singulière, d’une diversité déroutante de ce jeune Casablancais. Son œuvre? Une jubilation de couleurs vives giclées, sous la ferveur de l’urgence. On devine le peintre engagé dans un corps-à-corps sans merci avec la matière, mû par des émotions où se mêlent houleuses passions, irréductibles rébellions et rêveries enfantines.
On y devine l’ardeur d’un enfant longtemps trop sage qui s’autorise enfin, sur des toiles à contester, crier, rugir, critiquer, poser un regard. Et si la surprise est un élément fondateur pour reconnaître un tempérament et une démarche artistique personnelle qu’un professionnel en art plastique cherche dans une exposition, cette surprise existe dans le travail de Karim Tabit. Pour ce dernier, la toile blanche est également le champ d’une véritable thérapie et un espace de recueillement et de méditation où il peut librement plonger dans les arcanes les plus secrètes de son âme et exprimer l’indicible qui l’habite.
«Tabit semble s’être libéré, là, d’une abstraction qui lui a pris longtemps pour fourbir ses armes plastiques, une abstraction à la fois gestuelle et réfléchie, ayant pour creuset thématique la vie insondable des bas-fonds de mer, pour émerger à la surface d’un présent, donc d’une mémoire enfantine actualisée, figurée dans les teintes légères et quasi vaporeuses du souvenir», affirme le critique d’art Abderrahmane Benhamza.
Rappelons enfin que cette exposition se poursuit jusqu’au 26 mai courant à la galerie de la Fondation Mohammed VI de Rabat. A découvrir, absolument!
Cette expérience, Karim Tabit l’a partagée un peu partout, au Maroc comme à l’étranger, à travers plusieurs expositions et rencontres d’art. Aujourd’hui, le fruit de cette quête, le public aura l’occasion de le découvrir jusqu’au 26 mai 2017 à la galerie de la Fondation Mohammed VI de Rabat. Le vernissage de cette exposition a eu lieu le 4 mai en présence d’un parterre de journalistes, critiques d’art, artistes et hommes de lettres.
Dans cette dernière série d’œuvres, Karim nous emmène avec douceur à l’enfance, ces premiers jours où la vie est rose, si rose, toute rose. Ses œuvres, légères comme des plumes, invitent les amateurs de l’art à prendre part à ce voyage dans le temps et l’espace. Direction : le monde des rêves, celui de l’enfance. D’où le thème de cette exposition individuelle de ce plasticien inspiré, disciple de Picasso et de Mohamed Bennani Moa.
D’abord, il s’agit d’un sublime retrait de ce monde immonde où nous vivons aujourd’hui. Un monde ravagé par les guerres et les évènements tragiques qui orchestrent le quotidien de l’Homme contemporain. C’est ce que pense également la critique d’art Michelle Desmottes. Pour elle, Karim Tabit nous ouvre les portes d’un autre monde, un monde qui lui est très personnel, un monde d’une extrême sensibilité. «De ses toiles récentes se dégagent une fraîcheur, une douceur et surtout une joie de vivre qui nous renvoient immanquablement au monde de l’enfance; un monde ludique et coloré où les roues des fauteuils roulants prennent des allures de gros ballons gonflables guidés par des fleurs, ces fleurs vecteurs privilégiés d’union entre les êtres. Tabit peint dans un langage nourri par la sensibilité du cœur. Il nous emmène dans un voyage joyeux sur fond de rêve universel», indique-t-elle à ce propos. Ainsi, l’on peut apprécier la palette riche, singulière, d’une diversité déroutante de ce jeune Casablancais. Son œuvre? Une jubilation de couleurs vives giclées, sous la ferveur de l’urgence. On devine le peintre engagé dans un corps-à-corps sans merci avec la matière, mû par des émotions où se mêlent houleuses passions, irréductibles rébellions et rêveries enfantines.
On y devine l’ardeur d’un enfant longtemps trop sage qui s’autorise enfin, sur des toiles à contester, crier, rugir, critiquer, poser un regard. Et si la surprise est un élément fondateur pour reconnaître un tempérament et une démarche artistique personnelle qu’un professionnel en art plastique cherche dans une exposition, cette surprise existe dans le travail de Karim Tabit. Pour ce dernier, la toile blanche est également le champ d’une véritable thérapie et un espace de recueillement et de méditation où il peut librement plonger dans les arcanes les plus secrètes de son âme et exprimer l’indicible qui l’habite.
«Tabit semble s’être libéré, là, d’une abstraction qui lui a pris longtemps pour fourbir ses armes plastiques, une abstraction à la fois gestuelle et réfléchie, ayant pour creuset thématique la vie insondable des bas-fonds de mer, pour émerger à la surface d’un présent, donc d’une mémoire enfantine actualisée, figurée dans les teintes légères et quasi vaporeuses du souvenir», affirme le critique d’art Abderrahmane Benhamza.
Rappelons enfin que cette exposition se poursuit jusqu’au 26 mai courant à la galerie de la Fondation Mohammed VI de Rabat. A découvrir, absolument!