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Juan Carlos Garrido : Engouement du public et infrastructures de qualité, clés de succès du football marocain


Mohamed Bouarab
Mardi 14 Avril 2020

Juan Carlos Garrido : Engouement du public et infrastructures de qualité, clés de succès du football marocain
Pour l’entraîneur du Wydad de Casablanca, Juan Carlos Garrido, l’essor que connaît le football national est dû à deux facteurs essentiels, à savoir une infrastructure de premier ordre et un grand engouement des spectateurs.
A ce propos, Juan Carlos Garrido a indiqué lors d’une conférence en ligne organisée par l’instance qui gère le football dans la province de Valence que la présence de complexes sportifs et de stades de qualité y sont pour quelque chose dans le développement du football marocain, particulièrement la Botola Pro. Un concours qui, d’après le coach espagnol, draine un public en masse, l’un des éléments clés susceptibles de donner davantage d’aura et de rayonnement à la compétition. 
Pour Garrido, qui connaît parfaitement le championnat marocain après avoir entraîné le Raja avant de s’occuper des commandes techniques du Wydad, les grosses écuries de la Botola comptent dans leurs rangs des joueurs aguerris, d’autant plus que la formation se déroule dans de bonnes conditions, ce qui devrait garantir une relève capable de prendre le flambeau et d’assurer de bons résultats à l’échelle continentale.
Et pour corroborer les dires de Garrido, il suffit de se référer aux performances réalisées par les clubs marocains au niveau africain ces dernières années. A commencer par le Wydad toujours présent aux tours avancés de la Ligue des champions avec un titre en 2017, le Raja et ses deux trophées de Coupe de la Confédération et de la Super Coupe d’Afrique, sans omettre la Renaissance de Berkane, finaliste de la précédente C2.
Ce qui est prometteur, c’est que la machine des clubs marocains continue de tourner à plein régime cette saison avec une forte présence au dernier carré des C1 et C2 africaines : le WAC et le Raja en Ligue des champions qui auront à en découdre, à une date non encore arrêtée, respectivement avec les formations égyptiennes d’Al Ahly et du Zamalek, et le HUSA et la RSB qui vont s’affronter dans un choc 100% marocain en Coupe de la Confédération. 
En quittant l’équipe tunisienne de l’Etoile sportive du Sahel pour joindre la demeure wydadie, Juan Carlos Garrido sait fort bien que son séjour à la métropole dépend des résultats qu’il réussira à obtenir avec le club, en course pour les titres de champion national et continental. D’ailleurs, le contrat de Garrido avec les Rouges stipule une révision à la hausse de son salaire au cas où il mènerait le club vers lesdites consécrations.    
Il y a lieu de relever que les entraîneurs qui avaient managé, de par le passé, et le WAC et le Raja ont été souvent sacrés avec les deux clubs. L’on citera, entre autres, les cas de l’Argentin Oscar Fullone vainqueur de la Ligue des champions avec les Verts et de la Coupe des Coupes avec le WAC, et du Portugais José Romao, lauréat du championnat du Maroc avec les Rouges et les Verts.
Juan Carlos Garrido parviendra-t-il à réussir le même exploit de ses prédécesseurs, sachant qu’avec le Raja il avait déjà remporté deux titres, en l’occurrence la Coupe du Trône et la Coupe de la Confédération ? 
Juan Carlos Garrido est le troisième coach du WAC depuis l’entame de l’actuelle saison, après le Serbe Zoran Manojlovic et le Français Sébastien De Sabre, sans omettre Abdelilah Saber qui avait assuré avec succès l’intérim.
A rappeler que Juan Carlos Garrido a forgé sa carrière d’entraîneur en s’occupant durant huit saisons de l’équipe B de Villarreal de 2002 à 2010 avant d’atterrir en équipe première de ce club lors de la saison 2010-2011. Il a par la suite tenté sa chance du côté du championnat belge en rejoignant le FC Bruges (2012-2013) avant de regagner la Liga et plus exactement le Betis Séville (2013-2014).
La page ibérique tournée, il a coaché Al Ahly d’Egypte (2014-2015) avec à la clé une C2 africaine en 2014, avant de rejoindre Al Itifak d’Arabie Saoudite (2016-2017), le Raja de Casablanca (2017-2019), Al Aïn des Emirats Arabes Unis (2019) et enfin l’Etoile du Sahel.


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