Autres articles
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
-
Dix ans après sa disparition, le génie littéraire de Garcia Marquez perdure en Amérique latine
-
Le pianiste marocain Marouan Benabdallah enchante le public indien
-
De grosses pointures attendues à l’édition 2024
-
“Missa” : L'absurde dévoilé
Ahmed Boulane, qui frise allégrement la soixantaine, n’a certainement pas sa langue dans sa poche. Mais ceux qui le connaissent de près vous diront que l’homme a du caractère, sans pour autant être caractériel. Seulement voilà : son franc-parler décapant est loin de plaire à tout le monde. Ce qui lui a valu d’être qualifié d’enfant terrible du cinéma marocain. Mais qu’importe, puisque ses films sont largement appréciés, aussi bien des critiques et des cinéphiles chevronnés, que du large public.
Le réalisateur de “Ali, Rabéa et les autres” a débuté dans le métier, en tant qu’acteur, à l’âge de 16 ans, dans la fameuse troupe nationale de la radio et de la télé. Au bout de quelque temps, il décide de traverser la Méditerranée, pour faire des études cinématographiques en Italie. Mais il ne tardera pas à rentrer au Maroc, pour reprendre ses activités d’acteur, doublé d’un technicien, au cinéma comme à la télévision, avant de devenir assistant réalisateur. Et il ne lui faudra pas moins de 25 ans, en tant qu’assistant, pour accéder au titre de réalisateur !
Dans les années 90, il tourne des courts-métrages de fiction, des documentaires vidéo, et même des spots publicitaires. Quant à son premier long-métrage, “Ali, Rabéa et les autres”, il sort en 2000. C’est l’histoire d’un homme qui, ayant retrouvé sa liberté, après vingt longues en prison, a du mal à admettre que tout a changé autour de lui. En 2003, Boulane réalise “Jawhara, fille de prison”. En 2007, il crée l’événement avec son long-métrage “Anges de Satan”. Film inspiré de l’histoire vraie de 14 jeunes hard-rockers marocains, arrêtés et condamnés à des peines de prison, allant de 3 mois à 1 an, après un procès kafkaïen, pour “satanisme” et “ébranlement de la foi musulmane”.
Actuellement, notre bouillonnant artiste, dont les films ont toujours un côté politique, quoiqu’il refuse d’être étiqueté de “politicien”, a décidé de revenir sur une affaire qui avait défrayé la chronique, en 2002: l’affaire, ou plutôt la crise de “Jaziret Leila”. Ce petit îlot marocain, qui fut l’objet d’une démonstration de force intolérable, de la part du gouvernement Aznar. Dans le film inspiré de cette crise politique, Ahmed Boulane retrace l’histoire d’un soldat marocain (incarné par Abdallah Ferkouss) qui se retrouve sur cette île, et qui n’a d’autre compagnon que Mamadou, un Subsaharien, miraculeusement rejeté par la mer. En plantant le drapeau marocain, notre vaillant soldat ne peut réaliser l’ampleur de la crise que son geste spontané allait déclencher entre le Maroc et l’Espagne.
Le réalisateur de “Ali, Rabéa et les autres” a débuté dans le métier, en tant qu’acteur, à l’âge de 16 ans, dans la fameuse troupe nationale de la radio et de la télé. Au bout de quelque temps, il décide de traverser la Méditerranée, pour faire des études cinématographiques en Italie. Mais il ne tardera pas à rentrer au Maroc, pour reprendre ses activités d’acteur, doublé d’un technicien, au cinéma comme à la télévision, avant de devenir assistant réalisateur. Et il ne lui faudra pas moins de 25 ans, en tant qu’assistant, pour accéder au titre de réalisateur !
Dans les années 90, il tourne des courts-métrages de fiction, des documentaires vidéo, et même des spots publicitaires. Quant à son premier long-métrage, “Ali, Rabéa et les autres”, il sort en 2000. C’est l’histoire d’un homme qui, ayant retrouvé sa liberté, après vingt longues en prison, a du mal à admettre que tout a changé autour de lui. En 2003, Boulane réalise “Jawhara, fille de prison”. En 2007, il crée l’événement avec son long-métrage “Anges de Satan”. Film inspiré de l’histoire vraie de 14 jeunes hard-rockers marocains, arrêtés et condamnés à des peines de prison, allant de 3 mois à 1 an, après un procès kafkaïen, pour “satanisme” et “ébranlement de la foi musulmane”.
Actuellement, notre bouillonnant artiste, dont les films ont toujours un côté politique, quoiqu’il refuse d’être étiqueté de “politicien”, a décidé de revenir sur une affaire qui avait défrayé la chronique, en 2002: l’affaire, ou plutôt la crise de “Jaziret Leila”. Ce petit îlot marocain, qui fut l’objet d’une démonstration de force intolérable, de la part du gouvernement Aznar. Dans le film inspiré de cette crise politique, Ahmed Boulane retrace l’histoire d’un soldat marocain (incarné par Abdallah Ferkouss) qui se retrouve sur cette île, et qui n’a d’autre compagnon que Mamadou, un Subsaharien, miraculeusement rejeté par la mer. En plantant le drapeau marocain, notre vaillant soldat ne peut réaliser l’ampleur de la crise que son geste spontané allait déclencher entre le Maroc et l’Espagne.