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Lorsque Mme Park était entrée en fonctions en février 2013, elle avait débarqué à la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne, avec deux chiots appelés Saerom et Heemang -- "nouveauté" et "espoir" en coréen -- qui lui avaient été offerts par ses anciens voisins.
Les chiens étaient immédiatement devenus des stars. Mme Park postait régulièrement sur sa page Facebook des photographies d'elle-même en train de faire des câlins à ses compagnons canins, expliquant en plaisantant que c'était eux "les véritables tenants du pouvoir". Les chiens ont depuis eu deux portées, dont la dernière, de sept chiots, est née en janvier.
Mais lorsque l'ex-chef de l'Etat a quitté les lieux après la confirmation de sa destitution par la Cour constitutionnelle à la suite d'une vaste affaire de corruption, elle a laissé derrière elle les neuf jindo. Un porte-parole de la présidence a expliqué que le personnel prenait soin d'eux pour l'instant et qu'un nouveau foyer leur serait trouvé.
"Nous avons l'intention de les donner à des gens qui prendront bien soin d’eux", a-t-il dit à l'AFP.
Ce délaissement a provoqué la fureur des commentateurs. "Comment peut-on abandonner sa propre famille comme on jetterait une vieille paire de chaussures", s'indignait un usager d'Instagram.
Une association de défense des animaux a annoncé avoir porté plainte contre Mme Park pour violation de la loi sur la protection animale. Une autre organisation, qui a régulièrement demandé à Mme Park d'interdire la consommation de viande de chien en Corée du Sud, s'est portée volontaire pour les accueillir.
"Les jindo ne trahissent jamais leur maître mais c'est Mme Park qui les a trahis", a déploré un utilisateur de Twitter.