Autres articles
-
Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents
-
Santé cardiovasculaire : Les bienfaits des produits végétaux dépendent de leur niveau de transformation
-
Lien entre les investissements dans les soins de santé pédiatriques et la prospérité
-
Plébiscité par les grandes maisons de luxe, le cuir "Made in Nigeria" se trace un avenir local
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
Comment anticiper les séismes pour préserver des milliers de vies ? Si cette question a dû tourmenter les hommes depuis fort longtemps, c'est en 1868 que l'Américain J.D. Cooper proposa, pour la première fois, semble-t-il, un système d'alerte précoce, qu'il décrivit dans un article publié par le San Francisco Daily Bulletin. Cependant, étant donné les moyens de diffusion et de communication de l'époque, la plupart des pays concernés par ces catastrophes naturelles n'eurent pas vent de l'innovation.
Mais un modeste télégraphiste iranien fit lui preuve d'inventivité. Nombre d'opérateurs de télégraphe de la fin du XIXème siècle - en Nouvelle-Zélande, en Suisse, au Chili, dans les Caraïbes et ailleurs - avaient remarqué un mouvement inhabituel de l'aiguille aimantée de leur instrument de travail quelques secondes avant un tremblement de terre. Et Yusef, télégraphiste dans la ville désertique et reculée de Kerman (Iran), dès 1897, était de ceux-là.
Lors d'un séisme, il mit à profit les 6 secondes d'avertissement données par son aiguille pour exhorter ses collègues à évacuer le bâtiment. Et cela l'inspira. En 1909, dans un journal persan, The New Iran, il suggéra l'idée d'un système de détection basé sur son expérience. "Je suis sûr que si un instrument plus sophistiqué [qu'un appareil de télégraphe] est construit, quelques minutes après le signal anormal de son aiguille, le tremblement de terre se fera sentir", expliquait-il.
"Et si le système est connecté à une grosse cloche (un système d'alarme), celle-ci pourra être entendue par tous les gens, et leurs vies seront sauvées", écrivit-il. Hélas, aucun.
Mais un modeste télégraphiste iranien fit lui preuve d'inventivité. Nombre d'opérateurs de télégraphe de la fin du XIXème siècle - en Nouvelle-Zélande, en Suisse, au Chili, dans les Caraïbes et ailleurs - avaient remarqué un mouvement inhabituel de l'aiguille aimantée de leur instrument de travail quelques secondes avant un tremblement de terre. Et Yusef, télégraphiste dans la ville désertique et reculée de Kerman (Iran), dès 1897, était de ceux-là.
Lors d'un séisme, il mit à profit les 6 secondes d'avertissement données par son aiguille pour exhorter ses collègues à évacuer le bâtiment. Et cela l'inspira. En 1909, dans un journal persan, The New Iran, il suggéra l'idée d'un système de détection basé sur son expérience. "Je suis sûr que si un instrument plus sophistiqué [qu'un appareil de télégraphe] est construit, quelques minutes après le signal anormal de son aiguille, le tremblement de terre se fera sentir", expliquait-il.
"Et si le système est connecté à une grosse cloche (un système d'alarme), celle-ci pourra être entendue par tous les gens, et leurs vies seront sauvées", écrivit-il. Hélas, aucun.








Dans les villages du Bangladesh, le retour de la grande peur des serpents