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Le Forum, qui se targue d’être le premier salon de recrutement marocain à l’étranger, est une initiative de l’Association des Marocains en Grandes Ecoles et Universités (AMGE-Caravane). Dimanche, le temps d’une journée, il a installé ses quartiers à l’Espace Grand Arche de La Défense, premier quartier d’affaires européen, l’occasion pour une cinquantaine d’entreprises marocaines et étrangères basées au Maroc et des centaines de responsables RH d’aller à la rencontre des étudiants, jeunes diplômés et cadres actifs en France, leur fournissant des informations précises sur leur action au Maroc et leurs besoins en recrutement, leur faisant passer des entretiens ou carrément leur proposer un emploi.
Si l’année dernière, l’événement a attiré 1500 visiteurs, l’actuelle édition du FHM a réussi à augmenter de 25% le nombre de visiteurs, se sont félicités les organisateurs qui ne cachent pas leur ambition de contribuer, un tant soit peu, à lutter contre la fuite des cerveaux et à convaincre les compétences marocaines à l’étranger de revenir dans leur pays pour contribuer à son essor socioéconomique.
‘’Il faut qu’on aide nos jeunes, particulièrement les cerveaux marocains, qui sont en train de se former à avoir une conscience patriotique vis-à-vis du Maroc», a indiqué à la MAP, le secrétaire d’Etat chargé de l’Investissement, Othmane El Ferdaouss, qui a effectué en compagnie de l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa, une visite dans les différents stands et espaces du FHM.
Abordant la question de la fuite des cerveaux, un phénomène mondial qui n’épargne aucun pays, M. El Ferdaous a indiqué qu’il s’agit d’«un problème dont on est très conscient et qu’on aborde régulièrement avec les associations professionnelles», estimant que cette problématique peut être appréhendée de deux façons. La première, qui est la solution la plus vertueuse, consiste à former de façon massive et à résoudre le problème de l’adéquation formation-emploi. «Car un Marocain bien formé, qu’il travaille au Maroc ou à l’étranger est toujours un gain pour le Maroc». La seconde solution consiste à réguler le recrutement à l’international des compétences marocaines, c’est-à-dire autoriser les recruteurs étrangers à venir s’approvisionner dans les filières où il y a un surplus de formation et interdire les recrutements dans celles où il y a un déficit.
Le ministre a également souligné l’importance à accorder à la formation dans les domaines pointus « là où il y a un manque au Maroc, notamment les nouveaux métiers de demain », affirmant que la stratégie « génération digitale » va permettre d’aller voir chez les Marocains du monde qui ont ces compétences et de les ramener au Maroc pour qu’ils forment de nouveaux formateurs dans ces métiers.