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Alors qu’il se trouvait au Maroc, pour se produire dans le cadre du Festival Mawazine 2014, le célèbre chanteur britannique Robert Plant s’est fait arrêter, le 14 mai dernier, par la gendarmerie sur une autoroute, suite à une infraction d’excès de vitesse. Laquelle est passible, en principe, soit dit en passant, d’une amende de 500 dirhams.
«J'ai été arrêté pour excès de vitesse au Maroc ( ... ) Deux flics m’ont dit que je faisais n’importe quoi. J'ai répondu en français : "Je ne crois pas. Vos yeux étaient face au soleil". Ils ont répondu : "C’est 500 dirhams. Allez-vous asseoir dans la voiture"», raconte Robert Plant dans une interview accordée au magazine britannique Uncut, et dont les propos ont été repris par le site Contactmusic.com.
Après un petit moment, un gendarme lui intime l’ordre de le rejoindre sous un lampadaire : sans doute pour y voir plus clair. Ils partent sur une discussion que l’artiste qualifie de «dialogues courants dans les souks quand il est question d’acheter des babouches».
Toujours selon Uncut, le gendarme aurait demandé au chanteur «Combien voulez-vous nous donner?». A une question bizarre, réponse bizarroïde : «combien pensez-vous que vous devriez prendre?», réplique Robert Plant, qui poursuit son récit gentiment : il a tenu les 500 dirhams que je lui avais donnés et m’a dit : ’’Prenez ce que vous voulez’’. J'ai dit: «Non, rendez-moi ce que vous jugez bon à rendre».
En gentlemen, les gendarmes qui doivent des tarifs bien à eux et pas vraiment méchants, ont alors fini par garder 200 dirhams et remettre le reste au chanteur, avant de le laisser reprendre sa route. Ce dernier affirme qu’il a trouvé cela fantastique, «surtout le moment où tu joues avec les gens et les gens jouent avec toi», dit-il.
Fantastique pour lui? Peut-être. Un jeu toujours pour lui? Probable. Sauf que pour nous, de ce côté-ci, c’est une HONTE.