Football national : Une réflexion sur la formation des cadres au Maroc


Par Salah Benazzouz *
Vendredi 10 Juin 2011

Football national : Une réflexion sur la formation des cadres au Maroc
Formation des cadres ou formation d’entraîneurs de football au Maroc ? Sujet épineux plein de risques et de représentations diverses au point que l’on ne sait comment l’aborder et par quoi il faut commencer. Mais ce qu’on peut dire, d’emblée, c’est que depuis bien des années, la formation des cadres au Maroc en matière de football, était et reste encore une problématique nécessitant, plus que jamais, débats et réflexions entre spécialistes, chercheurs, concepteurs, et hommes de terrain…  
Dans le temps, il y a presque une trentaine d’année, le ministère de la Jeunesse et des Sports et la FRMF ou encore l’ANEFM (Amicale nationale des entraîneurs de football marocains) ont fait tant d’efforts pour combler le déficit tant quantitatif que qualitatif en entraîneurs de football, mais aujourd’hui et avec les exigences du professionnalisme, ce problème de formation des cadres techniques émerge en surface et un certain nombre de questionnements peuvent être formulés : quelles étaient les stratégies adoptées dans le passé en matière de formation des cadres (football)? Est-ce qu’elles s’inscrivaient dans le cadre d’un processus continu dans le temps? Est-ce qu’un projet de formation des cadres pourrait être élaboré et mis en œuvre en l’absence d’un diagnostic scientifique de la situation actuelle de notre football? Est-ce que les démarches actuelles dans le domaine de formation des cadres (football) s’avèrent efficaces pour une meilleure gestion ou une meilleure optimalisation de nos ressources en cadres techniques tous profils confondus? Est-ce que le processus de formation des cadres, tel qu’il est entamé actuellement par la Direction technique nationale de la FRMF est susceptible de faire évoluer le niveau de la pratique de notre football vers le professionnalisme ?
Avant de répondre à toutes ces questions, nous allons essayer de revenir un peu en arrière pour voir qu’elles étaient les stratégies et les démarches adoptées dans le passé par les instances sportives nationales concernées par ce sujet de formation des cadres.
Conscients du problème et de son rôle dans l’amélioration de la pratique de notre football, le ministre de le Jeunesse et des Sports, et la FRMF en collaboration avec l’ ANEFM ont lancé dans les années 80 un certain nombre d’opérations visant l’autosuffisance et la mise à niveau en cadres techniques (entraîneurs) nationaux.
Parmi ces actions, on peut citer le projet de recensement des cadres lancé en 1987 par la FRMF et le recours aux lauréats de l’ INS Moulay Rachid (spécialité football) et aux lauréats des CPR et de l’ ENS (EPS, spécialité football) parmi tous les autres profils d’entraîneurs.
Durant ces mêmes années, le ministre de la Jeunesse et des Sports a tenté d’instituer le brevet d’Etat d’entraîneur de football, niveau éducateur 1er degré.
Ensuite, ce même ministre va enchaîner avec le fameux projet du décret instituant le diplôme d’Etat d’entraîneur sportif spécialisé (D.E.E.S.S) à trois degrés. Un projet dont plusieurs cadres sportifs du département de la Jeunesse et des Sports revendiquent encore la mise en application...
La FRMF, par souci d’indépendance ou d’autonomie (peut-être), va opter pour un projet de création d’un diplôme fédéral à trois degrés (plus diplôme pour initiateurs et animateurs). Un projet qui a nécessité à l’époque la réalisation d’abord d’une refonte, et d’une classification des différents profils d’entraîneurs marocains. Ce projet a demandé l’implication du ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministre de l’Education nationale et l’ANEFM.
D’un côté, un projet d’Etat qui cherchait à réglementer la profession de l’entraîneur, de l’autre un projet qui sortait d’une institution sportive privée et qui tenait à ce que le métier d’entraîneur fût une affaire de fédération. Et puis le temps passe et ironie du sort, ni l’un ni l’autre projet de création du diplôme d’entraîneur de football à trois degrés n’ont pu, jusqu’à nos jours, voir le jour. Pourtant, les deux projets visaient, à l’époque, l’unification des critères de qualification et d’aptitude à l’exercice de la profession.
Complémentarité ou discordance, peut importe, c’est le football national qui est passé à côté d’une occasion tant utile pour rattraper le retard dont on parle aujourd’hui…
Et aujourd’hui encore, c’est la C.A.F cette fois, sur instructions de la FIFA qui nous impose comme à toutes les autres fédérations nationales d’ailleurs ce qu’on appelle : licence A, B et C. Une condition sine qua non pour exercer le métier d’entraîneur de football conformément aux exigences du cahier des charges imposé aux clubs censés jouer en championnat professionnel à partir de la saison sportive 2011/2012. Une décision que personne n’a le droit de contester puisqu’elle émane d’en haut, mais les questions qu’on peut tout de même poser et se poser à la fois : comment les Directions techniques nationales (DTN) de certaines fédérations se sont-elles pas préparées par rapport à cette décision de la FIFA ou de la CAF? Est-ce que ces mêmes DTN ont mis en place certaines stratégies en matière d’évaluation et de définition de profils d’entraîneurs aptes à réussir, les programmes de formation conformément aux exigences du professionnalisme souhaité? Autrement dit, est-ce qu’un constat d’évaluation du déficit tant quantitatif que qualitatif en entraîneurs, toutes catégories confondues a été établi comme étape préliminaire à tout projet de formation ?
Les Directions techniques nationales (DTN) sont amenées à apporter des réponses aux questions légitimes des uns et des autres. Car aujourd’hui encore, et surtout en cette phase transitoire que vit le football marocain, on ne souhaite plus refaire les mêmes erreurs du passé; il est temps d’établir des outils d’évaluation efficaces aussi bien de la situation réelle de notre football que de tous les acteurs qui gèrent techniquement ce même football.
Aujourd’hui, plus que jamais, notre football et nos clubs n’ont de choix que d’investir dans la formation. Car tout en se référant au constat du terrain et à l’évaluation du niveau de jeu de nos championnats (toutes catégories confondues), on comprend fort bien, combien la formation du joueur de haut niveau s’impose si l’on veut -dans l’avenir- rester compétitif aussi bien au niveau continental qu’international…
Un bon niveau de jeu de nos championnats est donc tributaire de la qualité des joueurs qui animent ces mêmes championnats. Et à propos de joueurs, on se rappelle fort bien combien nos clubs LNFP (1 et 2) et leurs entraîneurs ont souffert au moment des recrutements d’éléments aptes à satisfaire leurs demandes.
En d’autres termes, nos clubs ont été confrontés à un problème d’indisponibilité de joueurs comme produit national performant et compétitif sur un marché national de transfert et de recrutement de joueurs. Pour preuve : le butteur de notre  championnat de première division (saison 2010 /2011) n’a pu faire mieux que douze (12) réalisations ( ?!), un critère de réussite qui laisse à désirer surtout si l’on sait que l’âge de ce dernier et de celui de son dauphin du Wydad Fès avoisinent la trentaine.
Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas de joueurs valables en championnat national, loin de là; seulement il faut dire qu’on a besoin d’autres profils de joueurs et surtout d’attaquants qu’il faut former. C’est là où les programmes de formation devraient être spécifiques à la réalité des manques et lacunes du football de chaque pays.
Evaluation donc du niveau de jeu, ou évaluation des qualités de nos joueurs (toutes catégories confondues) devraient aboutir à un constat identifiant les failles et les atouts de notre football (des travaux de laboratoire et de recherche en performance humaine). Et c’est à travers les résultats de cette évaluation (ou de ce constat) critériée et chiffrée que pourront être élaborés ce qu’on peut appeler les programmes de formation.
Un programme de formation n’est pas une recette qu’on peut extrapoler et appliquer à une population donnée avec ses propres caractéristiques biologiques, anthropologiques, sociologiques, psychomotrices et affectives….
La formation est une succession d’étapes bien précises qui devrait prendre en considération la réalité du contexte des acteurs, un cheminement lourd de conséquences et de responsabilités nécessitant des conditions favorables au développement harmonieux du jeune footballeur depuis l’éveil (6 à 7 ans) jusqu’à l’étape de formation proprement dite , en passant par l’étape d’initiation et de préformation. Chaque étape est définie par sa propre population de pratiquants, caractérisée encore par son propre programme de formation, sa méthodologie d’enseignement et son approche d’entraînement avec des principes à respecter.
Et c’est là où la question de définitions de profils d’éducateurs (animateurs, initiateurs), de formateurs ou d’entraîneurs s’avère déterminante pour réussir les programmes de formation selon les étapes précitées.
Pour nous, il s’agit de chercher et définir les bonnes pistes, des pistes plus rentables et moins coûteuses pour commencer par le commencement.
On pense ici aux profils d’éducateurs et de formateurs aptes à nous préparer une bonne pâte au sein des écoles de foot ou au niveau des centres de formation des jeunes par exemple.
 Comme on peut penser à ceux (lauréats de l’INS Moulay Rachid) qui ont pu réaliser, cette saison, avec les équipes premières de leurs clubs, des exploits forts intéressants (Coupe de la CAF 2010/2011 avec Amouta et son directeur général Moumen qui veillent sur la transformation du FUS en club entreprise et puis il y a les Taoussi, Mrini, Skitioui pour ne citer que ceux-là).
L’INS Moulay Rachid, ou l’ ENS (E.P.S) ont formé plusieurs cadres (spécialité football), des lauréats ayant fait bac + 6, +4 ou + 2 ans de formation académique avec des programmes de formation théorique et pratique et un cumul de volume horaire non négligeable. Beaucoup d’entre eux disposent encore d’antécédents footballistiques en tant que joueurs ou entraîneurs, mais qui n’avaient pas la chance (pour une raison ou pour une autre) de passer des stages d’entraîneurs afin d’être investis dans ce processus de formation et servir par là le football de leur pays en cette période critique de transition vers le professionnalisme. Ces cadres existent partout au Maroc, il suffit de les répertorier. Contrariés par cette licence de la CAF, ils se sentent aujourd’hui hors-jeu ( !…).
Un sentiment de frustration que les lauréats de l’INS, Moulay Rachid n’ont pas hésité à faire entendre lors de la création –récemment- à Rabat (07 /05/2011) de leur propre Association. (A.L.I.R.F.C du ministre de la Jeunesse et des Sports). Plusieurs participants à cette journée ont lancé un appel aux décideurs de leurs propres départements en vue  d’activer le décret d’application du soi- disant DEESS à trois degrés ; de mettre en place un système de classification des cadres techniques grâce à une étroite collaboration entre le ministère de la Jeunesse et des Sports, la FRMF et l’ANEFM ; de définir une stratégie de formation continue leur permettant recyclage et progression dans le domaine de leur spécialité (football).
 Un droit légitime que les LIRFC (Moulay Rachid, spécialité football) ne cessent et ne cesseront sûrement pas de réclamer. Une  réclamation qui ne remet pas en cause le rôle que peuvent jouer les anciens joueurs au niveau de la formation : démonstration du geste technique correct, expérience du terrain et pratique l’exigent. Un  ancien joueur rendra énormément de services au football national, pourvu qu’il dispose d’un niveau d’instruction lui permettant d’exercer le métier dans les normes respectant les principes d’enseignement et d’entraînement du football. Un profil parmi d’autres…
Joindre l’utile à l’agréable ou l’agréable à l’utile  de la théorie à la pratique et vice-versa). Telle est l’idée qu’on essaie de développer ici et qui ne va pas d’ailleurs à l’encontre des exigences du professionnalisme imposées par la                                                     CAF ou par la FIFA en ce qui concerne cette problématique de formation des cadres marocains…
Et puis il y a les autres, les autodidactes ou les anciens si on peut les appeler ainsi, ceux qui se sont donné tant de peine pour aller se former et décrocher des diplômes à l’étranger : en France, Allemagne, Belgique, Portugal, Tunisie ou ailleurs… Cette trempe de cadres ou ce profil d’entraîneur a donné  beaucoup de choses au football national. Ces gens-là méritent d’être salués. Un modèle à suivre pour les nouveaux, ceux que la Direction technique nationale (DTN) de la FRMF est en train de préparer pour l’avenir de notre football à travers un programme de formation à court, moyen et long termes grâce à une décentralisation de la formation au niveau régional (Ligues) ; une mise en place de formateurs régionaux et une politique de détection des talents.
Telles sont les quelques tentatives de définition de profils de cadres techniques et d’entraîneurs existants sur la scène footballistique nationale qui, loin d’être exhaustives, servent néanmoins à toute stratégie de classification et de gestion de notre capital en cadres techniques…
Aujourd’hui, les hommes de terrain ont besoin de communication, comme ils ont besoin d’être informés sur les données concrètes de la situation de leur football ou encore grâce aux différentes évaluations qui peuvent être réalisées au niveau des différents facteurs de la performance de nos joueurs, toutes catégories confondues ; aux évaluations sur le niveau du jeu des différents championnats nationaux et    à un constat définissant les manques tant quantitatifs que qualitatifs en cadres techniques (entraîneurs), tous profils confondus.
A la lumière de ces données (partagées par les uns et les autres), des études comparatives avec les expériences d’autres pays un peu plus avancés en la matière (…) peuvent être réalisées en vue d’arrêter les écarts existants. Et c’est la réduction, dans le temps, de ces mêmes écarts qui constitue l’essence même de toute  politique technique nationale  en matière de football.
Le Maroc est un pays riche par ses ressources humaines et sa jeunesse.
Une jeunesse qui aime le football et qui aime jouer au football. Il suffit de voir ce que font nos enfants dans les rues et partout là où il y a un espace libre pour jouer…
 Et cette population de jeunes a donc besoin d’une vraie politique de détection de talents (?!). L’actuelle DTN de la FRMF a développé une stratégie dans ce sens mais qui a besoin encore de temps pour récolter les fruits…
 Comme elle (population de jeunes) a besoin d’infrastructures et d’installations sportives nécessaires ou de structures d’accueil conformes aux normes facilitant l’amélioration de la performance  et la confirmation des  talents…
Et puis il y a le financement et les budgets alloués à la formation.    Par exemple, un club qui investit aujourd’hui (2011/2012) dans un effectif de jeunes entre 6 et 12 ans, il est fort probable qu’un pourcentage non négligeable de ces jeunes sera dans 12 ou 14 ans parmi le groupe constituant l’équipe première de ce club.
Un investissement à long terme nécessitant travail et patience et dont les retombées financières pourront être très rentables pour ce club (réduction de sommes réservées aux recrutements des joueurs, possibilité de vente de ceux-ci etc.).
La formation des joueurs de haut niveau devient une nécessité et non une obligation (cahier des charges) pour des dirigeants (décideurs) qui visent la pérennité du club. N’est-ce pas là, une des facettes du professionnalisme souhaité?
Enfin, il faut mettre à la disposition de ces futurs footballeurs, considérés comme centre d’intérêt, l’encadrement technique nécessaire. Chose qui nous permet de revenir à notre sujet et de dire que si aujourd’hui certains clubs sont capables de financer la formation de leurs propres entraîneurs en les envoyant passer des stages au Maroc (par la FRMF) ou ailleurs (…), d’autres tentent de faire avec les  moyens du bord dont ils disposent.
Certes la Direction technique nationale de la FRMF a développé un programme de formation des cadres fort ambitieux avec une décentralisation de la formation au niveau régional (Ligues), mais  beaucoup de candidats se posent toujours la question sur le profil qui mérite ou ne mérite pas d’être choisi pour passer ces stages de formation, car dans le domaine d’évaluation, on choisit les meilleurs d’abord…
Un souci supplémentaire qui ne devrait pas avoir lieu, les cadres techniques (formés) existent. Il suffit d’optimiser la gestion d’un capital déjà existant (formés), et ce en donnant la chance d’intégration aux uns et aux autres profils (une pédagogie de réussite pour tous, puisqu’il y a de la place pour tout le monde) et c’est le football national qui (en fin  de compte) en tirera d’énormes bénéfices qui peuvent être synthétisés ainsi : une  autosuffisance en joueurs de haut niveau ; un championnat d’un niveau de jeu captivant pour le marché des médias sportifs (un produit qui fait vendre) et un réservoir fort rassurant pour nos sélections nationales.

 * Lauréat de l’IRFC du ministère
de la Jeunesse et des Sports
INS Moulay Rachid.
Ex-membre de la DTN de la FRMF


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1.Posté par GHRIB Mohamed le 10/06/2011 15:01
Tout d,abord je te felicite de ton article cher ami Salah et esperons qu,il aura un impact sur les responsables de notre football pour prendre la juste decision afin de donner raison aux laureats de l,IRFC specialite Football qui meritent mieux .

2.Posté par FFF le 05/07/2011 20:55
Et ainsi le spécialiste a parlé!! c' est à la fois une analyse de la situation actuelle de notre football national, un diagnostique précis d'une problématique qui nécessite plus qu'une réflexion , j'ai bien lu l'article et je peux dire que c'est une feuille de route, une stratégie bien pensée et bien analysée d'un homme bien rodé , un connaisseur du terrain , un cadre national qui mérite du respect, mon admiration et mes félicitations .... , je pense que sont rares les cadres qui pensent, analysent et proposent des solutions en participant aux débats critiques et savants pour sauver et améliorer notre football national!!! un article "rapport" pour ceux qui veulent entendre ou comprendre. bravo!!!!

3.Posté par bf le 05/07/2011 20:57
Attention, le football marocain est sûrement encore propre mais gare à l'argent qui salit tout !

4.Posté par Khalid le 05/11/2013 11:40
Trés beau Diagnostic...Je suis Marocain Licencié et teneur du 3ème degré (UEFA PRO) exérsant içi en Espagne et d'ailleurs comme vous je me demande SI UN ENTRAINEUR QUI NE CONNAÎT MÊME PAS CE QUE C'EST UNE CELLULE comment voulez vous qu' il agisse sur elle ?????
J'ai eu une proposition d'un club marocain et je me suis heurter á l' Amateurisme de cette AMICALE qui n'a d'amicale que le Clientelisme et la superficialité...Je rêve de ce jour où je verrai ces ex-Laureat de l'Institut prendre les commandes de ces clubs et nous verrons comment la FORMATION du joueur marocain va changer TOTALEMENT...
Pour l'Instant, je préfère continuer á travailler içi même dans des catégories semi amateures (dans lesquelles j'apprends énormement) et je souhaite á tous ces LAUREATS qu'ils prennent leur destinée en MAIN...

5.Posté par Rian Ahmidou le 17/02/2015 22:24
Salut,
J'ai lu votre article avec beaucoup d'attention, et je vous affirme que vous avez mis le doigt sur la réalité concrète de la formation des entraîneurs au Maroc. Et en donnant des solutions et des remèdes au problèmes que vit ce domaine; vous avez fais de votre réflexion une sorte d'itinéraire à suivre par les responsables de FB national, afin de rationaliser leur action et de la rendre plus rentable et plus efficace.
Seulement, et afin de donner droit à ceux qui le méritent, on remarque, actuellement, que des efforts énormes sont fournis par les commissions techniques marocaines, que se soient nationales ou régionales, s’intéressant à la formation des entraîneurs de toutes les catégories afin d'unifier, d'abord, les conceptions de travail (méthodes de travail,surtout avec les initiateurs) et de rendre,par la suite, leur interventions devant nos jeunes joueurs beaucoup plus réfléchies et rationnelles...Choses que j'ai pu constaté après avoir passer un stage des entraîneurs (licence D) à Tanger il y'a quelques semaines.
Ce qui m'a donné l’impression que le football national actuellement est en bonnes mains et qu'il récolterait de bonnes résultats prochainement, surtout dans le domaine de la formation des cadres...
je vous affirme que j'ai beaucoup apprécié votre réflexion. Bravo !!!

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