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"Je ne me suis jamais posé de questions par rapport à l'interlocuteur marocain ou d'ailleurs. Ces questions ne me viennent jamais à l'esprit peut-être parce que j'ai grandi dans différents pays d'Afrique Noire ; je me sens bien partout ; on parle tous le même langage ; on cherche tous la même chose...Au Maroc, je me sens chez moi", affirme Florence Arnold en réaction à une question de Libé qui l'a rencontrée et interviewée à l'occasion de sa courte exposition organisée à Dar Souiri, dans le cadre de la neuvième édition du Printemps musical des alizés. Avec ses corps nus mais conjuguant une vision des choses au ton plein de sensualité, Florence a su bousculer les représentations des visiteurs de cette exposition qui a franchi le cap de la pudeur mais sans tomber dans la pornographie.
"Les corps expriment notre âme, nos sentiments, notre histoire, le corps dans l'espace......Il y a des corps sans vie et pourtant vivants et d'autres qui remplissent par leur vie intérieure un espace....Je ne pense pas que mes corps sont choquants ; ils ne sont que sentiments. J'ai peint des nus et depuis peu, des corps....des êtres, hommes ou femmes. Peut-être est-ce mon histoire mais, celle de tant de personnes...La motivation c'est l'amour, l'amour est le moteur de la vie", ajoute Florence qui pense aller à contre-courant.
"Je peins ce qui me touche, les émotions, la sensibilité, la délicatesse, le romantisme, la beauté de l'amour et la tristesse que l'on ressent quand une histoire se termine...la déchirure, la souffrance, que plus rien n'a de goût, que l'essentiel a disparu...."
Florence Arnold est née en France mais a fait ses premiers pas sur le continent africain où résidait sa famille. De la Côte d'Ivoire au Maroc, en passant par le Cameroun et l’Algérie. Elle a vécu au Royaume jusqu'en 1993 avant de remettre le cap sur l'Europe. Elle passe alors près d'un an à Londres, puis quelques années au sud de la France avant un bref retour au Maroc, prenant son élan comme pour mieux rebondir vers la Californie et la baie de San Francisco. Elle se considère citoyenne du monde mais a décidé de poser ses valises au Maroc, pays qui lui est cher.
"Les corps expriment notre âme, nos sentiments, notre histoire, le corps dans l'espace......Il y a des corps sans vie et pourtant vivants et d'autres qui remplissent par leur vie intérieure un espace....Je ne pense pas que mes corps sont choquants ; ils ne sont que sentiments. J'ai peint des nus et depuis peu, des corps....des êtres, hommes ou femmes. Peut-être est-ce mon histoire mais, celle de tant de personnes...La motivation c'est l'amour, l'amour est le moteur de la vie", ajoute Florence qui pense aller à contre-courant.
"Je peins ce qui me touche, les émotions, la sensibilité, la délicatesse, le romantisme, la beauté de l'amour et la tristesse que l'on ressent quand une histoire se termine...la déchirure, la souffrance, que plus rien n'a de goût, que l'essentiel a disparu...."
Florence Arnold est née en France mais a fait ses premiers pas sur le continent africain où résidait sa famille. De la Côte d'Ivoire au Maroc, en passant par le Cameroun et l’Algérie. Elle a vécu au Royaume jusqu'en 1993 avant de remettre le cap sur l'Europe. Elle passe alors près d'un an à Londres, puis quelques années au sud de la France avant un bref retour au Maroc, prenant son élan comme pour mieux rebondir vers la Californie et la baie de San Francisco. Elle se considère citoyenne du monde mais a décidé de poser ses valises au Maroc, pays qui lui est cher.