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Selon la même source, il a été arrêté en compagnie d’autres individus qui ont été remis a la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) à Casablanca pour enquêter avec le premier mis en cause sur les faits qui lui sont reprochés, et avec l'ensemble des prévenus sur des actes présumés concernant l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et d’autres actes constituant des crimes en vertu de la loi.
La goutte qui a débordé la vase, ce sont les dérapages de Zafzafi et de ses compagnons et surtout le fait qu’il ait interrompu le prêche de l’imam de la mosquée Mohammed V. Après ce déplorable incident, il a pris la fuite jusqu’à son arrestation hier par les forces de sécurité suite au mandat d’arrêt lancé par le procureur du Roi près la Cour d’appel d’Al Hoceima.
Certes, les organisateurs ont toujours mis en avant le fait que leurs manifestations sont pacifiques et que leurs revendications sont à caractère social, malheureusement, leurs meneurs ont fait plusieurs dérapages. Il y a eu, en effet, des dépassements, des jets de pierre, de la casse et même des agressions contre les forces de l’ordre. Ainsi, plusieurs agents de police et des éléments des Forces auxiliaires ont été récemment blessés dont trois sont dans un état grave.
Il convient de noter que Nasser Zafzafi est considéré comme l’un des meneurs du mouvement baptisé « Hirak » dont les revendications se justifiaient a priori mais ont vite été récupérées par quelques parties à l’évidence intéressées. Un certain extrémisme religieux s’est également fait jour.
L’arrestation de Zafzafi a fait suite à d’autres arrestations opérées depuis samedi dernier. Leur nombre s’élève, selon le procureur général à 22 personnes (dont deux ont été appréhendées avant-hier).
En attendant la suite des évènements, il convient de noter que les revendications sociales, pourtant légitimes, que l’on fait valoir à Al Hoceima sont communes à plus d’une région à travers le pays. Les responsables sont bien évidemment interpellés à ce niveau, mais il va sans dire que les citoyens tout en ayant la liberté de manifester pour revendiquer leurs droits, sont tenus au respect de la loi. Les autorités le sont également. Elles doivent aussi œuvrer inlassablement pour résoudre les problèmes dont souffrent les habitants de cette région. Le gouvernement a montré sa bonne foi en expédiant récemment sept ministres (Abdelouafi Laftit, Aziz Akhannouch, Mohamed Hassad, El Houcine Louardi, Abdelkader Amara, Mohamed Laaraj, Charafat Afilal) et directeurs d'institutions publiques en vue de relancer des projets du programme de développement d’Al Hoceima.