Film transsaharien : Ouverture sous les rythmes de la Rokba


Mahmoud Adli
Vendredi 19 Juin 2009

C’est en présence d’un grand nombre de comédiens marocains que s’est ouverte la sixième édition de la Rencontre internationale du film transsaharien. Fidèles et nouveaux amis de la Rencontre ont constellé une soirée haute en couleur. Le public local a pu ainsi lors de cette cérémonie d’ouverture saluer, acclamer et applaudir ses idoles … en direct. La symbiose est telle que le protocole n’a presque plus raison d’être. Et puisque l’heure était aussi à la fête, les rythmes de la Rokba et de Dekk Seif ont animé la soirée, à la faveur de chants et danses    authentiques. Une cinquantaine de comédiens, réalisateurs, décorateurs et aussi des hommes de théâtre étaient là. Avec les autres artistes et stars de Zagora, notamment Mohamed Kertaoui et Mohamed Bassou, lauréat de la dernière édition de Comedia Show, ils ont fait la fête. Touria Alaoui, Abdessamad Miftah El Kheir, Saadia Ladib, Driss Roukh, Abdelkader Moutaâ, Amina Regragui, Sanaâ Bekkali, Abdelkebir Regagna, Hassan Foulan et Mohamed Choubi étaient tous là. L’on relève aussi la présence des réalisateurs et professionnels tels Naoufel Berraoui, Ahmed Ennajm ainsi que le chef décorateur Moulay Tayeb Alaoui, Lahcen Zinoun et Abdelhamid Zoughi.
Et bien évidemment, la grande présence de Abdeljebbar Louzir, placé cette année au rang d’honneur, grâce à l’hommage que la RIFT entend lui rendre en clôture de cette édition, ne passait pas inaperçue.
 « Nuits d’Arabie » ouvre le bal du film transsaharien
C’est sur un film luxembourgeois «Nuits d’arabie», que la sixième édition de la Rencontre internationale du film transsaharien fut ouverte. En plein air, le public de Zagora venu nombreux, a pu, avant de visionner le film, écouter d’abord son réalisateur luxembourgesois Paul Kieffer qui n’a pas caché son satisfectit que son film passe dans un festival consacré à la thématique du désert. Réalisé en 2007, le film (1h 50) raconte l’histoire d’un Luxembourgeois, Georges, qui va découvrir le désert lors d’un voyage en Algérie où il était à la recherche de son grand amour, Yamina. Une partie des comédiens, journalistes et professionnels marocains et étrangers ont tenu à débattre du contenu comme de la forme de ce long-métrage et la part des stéréotypes et images rebattus du désert dans cette pellicule.
Plusieurs professionnels du cinéma étrangers ont été également de la fête. Des comédiens français tels Guillaume Riant, le documentarise espagnol Alvaro et l’essayiste et critique cinématographique René Prédal, le réalisateur luxembourgeois Paul Kieffer. Le premier qui est également un metteur en scène de plusieurs pièces théâtrales, contribue lors de cette édition à la formation d’une quarantaine de jeunes lycéens à la direction de l’acteur et à d’autres techniques relatives au mouvement du comédien. Quant au second, René Prédal, qui est aussi un universitaire français spécialisé dans l’histoire du cinéma, il prendra part au colloque prévu autour du thème «L’enseignement–apprentissage de la culture de l’image et développement  des ressources humaines». Et ce n’est pas tout, car la présence étrangère s’étend à des réalisateurs, critiques et professionnels de Tunisie, d’Irak, du Tchad et d’Argentine aussi. La sixième édition est donc entrée de plain-pied dans le monde de la gestion professionnelle. 


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