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Phénicienne, carthaginoise, romaine, arabe, portugaise, anglaise, espagnole, française, verrou stratégique sur la Méditerranée dotée d'un statut et d'une administration internationale avant de devenir pleinement marocaine à l'Indépendance en 1956, Tanger est une ville où dans la vie comme dans les films, on passait de l'arabe au français, de l'espagnol à l'anglais avec aisance ; une ville où les religions et cultures se côtoyaient avec aisance et sérénité.
Au carrefour de plusieurs mondes, Tanger est connue pour avoir attiré peintres et écrivains. Matisse et Delacroix y ont brossé quelques-unes de leurs plus célèbres toiles. Des écrivains aussi divers que Truman Capote, les poètes de la Beat Generation américaine Kerouac et Ginsberg, Antoine de Saint-Exupéry, Tennessee Williams, Paul Morand, Roland Barthes, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Paul Bowles, Joseph Kessel, Beckett ou encore Pierre Loti ont fait des escales plus ou moins longues à Tanger.
Alors Tanger, est-elle aussi une ville de cinéma? Elle l’est assurément. A preuve, la première projection contre ticket payant y a eu lieu en 1905, annonçant ainsi le début de l’ère des salles de cinéma au Maroc.
Quelques années plus tôt, et plus exactement en 2001, le film de fiction «Café de la plage» de Benoît Graffin y fut tourné.
Les autres films dont les premiers coups de manivelle y ont été donnés n'ont certes pas imprimé leur marque dans l'histoire du cinéma mondial, mais ont fait rêver un public populaire et nourri la mythologie de la ville. Et parallèlement, les spectateurs pouvaient aussi se régaler dans les petites salles de la médina et les beaux quartiers plus européens, de films venus du monde entier. La ville disposait à l'âge d'or entre quinze et vingt salles qui offraient aux spectateurs des films dans toutes les langues et de tous les pays : des films espagnols, mais aussi latino-américains, des films mexicains dont certains réalisés par Buñuel, argentins, français, mais aussi anglo-saxons ou encore des drames populaires égyptiens.
Tanger est aussi une ville où encore aujourd'hui les noms des cinémas, même disparus depuis des années, servent de point de repère pour définir les quartiers.
C’est l’une de ces salles, la mythique Roxy bâtie en 1895 et restaurée en 2007 qui abritera du 28 novembre au 2 décembre prochain, concomitamment avec le Centre culturel Ahmed Boukmakh, la dixième édition du Festival du film de Tanger.
Cette grand-messe du 7ème Art, qui honorera, cette année, quatre cinéastes marocains et étrangers, qui ne manquera pas d’attirer massivement les cinéphiles et de contribuer, sans conteste, à la promotion de la culture de l’image et du cinéma auprès des cinéphiles et de la jeune génération et à faire renouer la capitale du Détroit avec sa vocation de carrefour incontournable du cinéma.
Au carrefour de plusieurs mondes, Tanger est connue pour avoir attiré peintres et écrivains. Matisse et Delacroix y ont brossé quelques-unes de leurs plus célèbres toiles. Des écrivains aussi divers que Truman Capote, les poètes de la Beat Generation américaine Kerouac et Ginsberg, Antoine de Saint-Exupéry, Tennessee Williams, Paul Morand, Roland Barthes, Jean Genet, Marguerite Yourcenar, Paul Bowles, Joseph Kessel, Beckett ou encore Pierre Loti ont fait des escales plus ou moins longues à Tanger.
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