-
Qu Dongyu : Le Maroc dispose d'une expérience riche à partager avec les autres pays en matière de gestion hydrique
-
Débat autour de la valorisation du potentiel des aliments aquatiques
-
La Chambre des représentants parachève la composition de ses organes
-
Nasser Bourita : Les positions constantes et positives du Libéria sur le Sahara marocain consolident les relations bilatérales
-
Le niet tout aussi explicite que justifié du Maroc
L'avenir des villes est d'une importance capitale pour les citoyens, a affirmé le maire de Rabat, Fathallah Oualalou, en formant vœu de voir cet espace doté d'une organisation urbaine plus efficiente et vertueuse.
«L'avenir de la ville est assez important puisque tout se passe de plus en plus dans la ville (...) Les villes sont là pour accompagner les citoyens dans leur vie quotidienne et améliorer leur situation matérielle», a-t-il déclaré à la MAP, en marge d'une conférence-débat qu'il a animée, jeudi à Casablanca et plus précisément au siège de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc sur le thème «La question urbaine : l'expérience de Rabat».
Pour lui, la question urbaine en général et particulièrement à Rabat est importante à plus d'un titre dans la mesure où elle pose des défis cruciaux liés aux facteurs démographiques, économiques, sociaux et culturels et qui nécessitent des pratiques optimales de planification, adaptées à chaque contexte.
La question urbaine est en train de prendre de l'importance notamment après le discours de SM le Roi Mohammed VI de 2013 qui traite de la problématique des grandes villes en général, a-t-il relevé.
Et le président du Conseil de la ville de Rabat de préciser que plus de 60% des Marocains vivent dans les villes, ce qui n'était pas le cas il y a 10, 20 ou 30 ans, soulignant que «le développement est nécessairement lié aux villes».
«C'est dans les villes où se définissent la compétitivité de l'économie d'un pays et la solidarité entre les quartiers aisés et ceux marginalisés. C'est dans les grandes villes où se pratiquent la durabilité, c'est-à-dire le temps qu'on doit accorder au logement ainsi qu'à l'environnement», a dit l'ex-ministre de l'Economie et des Finances.
M.Oualalou n'a pas manqué de détailler les difficultés rencontrées dans la gestion de la ville. «Gérer une ville, c'est s'ériger en arbitre du fait que les besoins des habitants sont contradictoires», a-t-il fait remarquer, appelant à s'attaquer aux problèmes structurels dont pâtissent les villes, notamment ceux liés à la vie quotidienne du citoyen (transport, routes, électricité).
Revenant sur la conférence-débat, le maire de Rabat a estimé que le thème de cette rencontre est intimement lié à l'interaction entre les villes et aux investissements devant être réalisés pour relier les villes à travers la construction d'autoroutes, de routes, de voies ferrées et d'autres infrastructures.
Il a rappelé, à cet égard, la signature d'une convention entre l'Etat et les villes, notamment Rabat, dans le cadre du projet Rabat ville lumière et capitale de la culture. Ce grand projet, qui s'étalera sur les cinq prochaines années, vise à mettre à niveau et moderniser la ville en tenant compte de son identité institutionnelle et politique et, en même temps, en l'érigeant en une ville verte et une cité de culture et du savoir.
M. Oualalou a enfin appelé à la promotion et à la modernisation de la ville en général, le but étant de préserver ce cadre humain où hommes, femmes, enfants, personne âgées vivent en parfaite symbiose.