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La tenue du 24 au 27 avril du 14ème Printemps des Alizés permettra encore une fois de consacrer la ville d’Essaouira, en tant que “bastion irréductible de la diversité culturelle et agora privilégiée de toutes les musiques”, a affirmé M. André Azoulay, Conseiller de SM le Roi et président de l’Association Essaouira Mogador.
“Cette édition 2014 du Printemps musical des Alizés va emprunter des chemins de traverse que maîtres et élèves ont souvent choisi de parcourir ensemble pour revisiter et partager les pièces les plus emblématiques du répertoire de la musique classique”, a-t-il indiqué dans un entretien au quotidien Le Matin, publié lundi dernier.
Exceptionnel par sa densité, cet événement culturel prévoit, selon M.Azoulay, quatre concerts par jour, des dizaines de musiciens venus de tous les continents et une très grande variété dans le choix des formations, de l’Orchestre philharmonique du Maroc aux solistes, en passant par les trios, quatuors ou quintettes.
Brahms, Schumann, Haydn, Mendelssohn, Mozart, Beethoven, Liszt ou encore Prokofiev seront à l’honneur le temps d’un week-end rêvé, pendant lequel “la musique va se réapproprier les rivages et les remparts de la Cité des Alizés et ouvrir toutes grandes nos portes, à son universalité et à ses promesses les plus exaltantes”.
S’agissant du succès du Printemps des Alizés, le président fondateur de l’Association Essaouira-Mogador a relevé que l’exercice n’était pas évident mais “il reste fragile”, en se disant convaincu que ce festival a “sa place et son entière légitimité dans notre paysage musical”.
Au-delà du plaisir et du bonheur qu’il procure, le résultat le plus remarquable et le plus émouvant de ce festival reste, aux yeux de M. Azoulay, “celui de la révélation chaque année de jeunes talents marocains qui, après être passés à Essaouira sont souvent consacrés par la scène internationale comme des musiciens ou des chanteurs désormais classés parmi les grands”.
“La musique de chambre a désormais une adresse au Maroc” étant donné qu’”Essaouira a toujours revendiqué l’universalité de toutes les musiques, du Festival Gnaoua Musiques du monde à la Musique de chambre en passant par le Matrouz et le flamenco des Andalousies Atlantiques, sans oublier le Melhoun ou le Samaâ”, s’est réjoui le conseiller de SM le Roi, en affirmant qu’”en s’efforçant de donner du sens à chacun de ses festivals, Essaouira exprime ce que notre culture au Maroc a de plus attachant dans sa capacité de faire s’épanouir son propre patrimoine tout en s’ouvrant à la très riche diversité de toutes les musiques du monde”.