Entretien avec l’international marocain, Abdelaziz Barrada : «On va faire de notre mieux pour satisfaire notre grand public»


Propos recueillis par MOHAMED BOUARAB
Jeudi 22 Novembre 2012

Entretien avec l’international marocain, Abdelaziz Barrada : «On va faire de notre mieux pour satisfaire notre grand public»
A 22 printemps, Abdelaziz Barrada fait partie
de la nouvelle génération d’internationaux
à qui incombe
la tâche d’assurer
la relève au sein
de la sélection marocaine appelée à disputer bientôt les phases finales
de la CAN 2013
en Afrique du Sud.
De ce tournoi continental, de ses objectifs,
du nouveau sélectionneur national, le sociétaire du club espagnol de Getafe est revenu sur tous ces points, entre autres, dans l’entretien qui suit.


Libé : Après les Olympiques, vous commencez maintenant à gagner votre place de titulaire à part entière au sein de l’équipe première. Comment vivez-vous cette situation ?

Abdelaziz Barrada : C’est un grand honneur pour moi d’être convoqué en équipe nationale. Il s’agit d’ailleurs de ma huitième cape en sélection première. Je fais mes premiers pas chez les «A» et je compte me dépenser à fond en vue de gagner ma place du fait que la concurrence promet d’être des plus âpres. Et c’est tant mieux pour la sélection nationale appelée à prendre part à la Coupe d’Afrique des nations.

A propos de cette CAN dont les phases finales auront lieu en Afrique du Sud en janvier et février 2013, quelle idée faites-vous des adversaires du groupe « A », à savoir l’équipe nationale du pays hôte, le Cap-Vert et l’Angola ?

Il faudrait garder à l’esprit qu’il n y a plus de grandes ou petites équipes. Désormais, la réalité du terrain peut apporter des résultats aucunement attendus et il faut surtout respecter l’adversaire. Pour le cas de l’équipe nationale, on a hérité d’un groupe relevé où figurent la sélection du pays organisateur du tournoi, l’Angola à cataloguer parmi les grosses cylindrées du football continental et le Cap-Vert qui ne fera certainement pas figure du Petit Poucet, et il ne manquera pas de jouer à fond ses chances. Sans omettre que c’est lui qui avait éliminé le Cameroun, un habitué du podium africain. Pour ce qui est de l’équipe nationale, on va tâcher de faire de notre mieux en vue d’honorer les couleurs nationales et satisfaire notre grand public qui nous suit et qui attend beaucoup de choses de nous. On va jouer  match par match avec comme espoir légitime franchir le premier cap du tournoi.

Durant les quelques matches que vous avez disputé avec le Onze national en Afrique, vous avez été bien loin de votre niveau. Comment expliquez-vous  cela ?.

Je dois reconnaître que ce n’est pas du tout évident de jouer en Afrique. Vu l’état défectueux de certaines pelouses, il est difficile pour les joueurs techniques de se produire à leur meilleur niveau. Pour mon cas, je trouve quelques difficultés du fait que j’aime poser le ballon par terre pour mener des actions. Je crois qu’en Afrique du Sud, je n’aurai pas ce genre de problèmes vu qu’on aura à se produire sur de belles pelouses et c’est tant mieux pour le spectacle.

La page Eric Gerets est tournée, l’équipe nationale est désormais entraînée par un nouveau sélectionneur, Rachid Taoussi. Que peut-il apporter au Onze marocain en ce laps de temps qui vous sépare de l’échéance sud-africaine ?

Effectivement Rachid Taoussi dispose de peu de temps avant le début de la CAN. Mais c’est un entraîneur qui a beaucoup d’expérience et qui connaît très bien le football africain. Je pense que l’ossature est là et le sélectionneur va le plutôt possible ajouter à la liste quelques éléments qui ont le mérite d’être internationaux. Le plus important, c’est que tout le monde affiche une certaine confiance et un optimisme mesuré et on va travailler ensemble afin que l’équipe nationale soit fin prête le jour J. Et en technicien avisé, Rachid Taoussi ne manquera certainement pas d’apporter sa touche et sa valeur ajoutée lors des stages de préparation.

Qu’en est-il de votre parcours avec le club espagnol de Getafe ?

Je suis satisfait de mes prestations avec Getafe, mais j’aspire à faire mieux pour ce club qui m’a permis d’évoluer au plus haut niveau dans le championnat le plus huppé du monde.

Pensez-vous à changer de club au cours de ce marché hivernal des transferts ?

Tout ce qui a été dit dernièrement n’est pas vrai. Je tiens à le préciser et à rappeler que je suis sous contrat avec Getafe jusqu’en juin 2017. Il me reste encore cinq saisons de contrat et je suis pleinement concentré sur mon club et l’équipe nationale du Maroc.


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