Autres articles
-
Nicolas Normand : La France a été trop ambitieuse et trop arrogante en pensant qu’elle pouvait lutter contre le terrorisme dans le Sahel sans s’attaquer aux causes profondes
-
Dr Moulay Said Afif : Quand il y a un vaccin contre une maladie, il ne faut pas s’en priver
-
L’institution de wali n'est pas encadrée par un système juridique spécifique. Elle a été mentionnée dans certains textes de lois, mais d’une manière vague
-
Rita El Khayat : Il est clair que les femmes sont en train d’arracher une partie du pouvoir patriarcal
-
Fatima Zahra El Amrani : Je recherche des similitudes plutôt que des différences entre les cultures du monde
Dans le hall de Dar Aljanoub, les visiteurs
ont pu suivre le film
documentaire réalisé
par El Houcine Oilil, Sahraoui résidant en Belgique, et commenté par
Amal Bouftah, vedette
sahraouie du petit écran (série “Aicha Oum Nawagir”).
A travers ce documentaire, elle explique les modes de production en interviewant des présidentes et membres de coopératives.
Nous avons rencontré
Amal Bouftah qui a
répondu à nos questions portant sur ses origines,
son cursus et son parcours artistique.
Libé : Qui est Amal Bouftah?
Amal Bouftah : Je suis une Marocaine originaire de Béni Mellal, née à Dakhla où j’ai grandi et suivi une scolarité normale jusqu’au baccalauréat. Après quoi j’ai intégré l’Institut supérieur des arts de Rabat après deux ans à la Faculté de Marrakech où j’ai obtenu une maîtrise de sociologie. Après cette licence, j’ai décroché un diplôme professionnel dans le cinéma. Depuis lors je travaille dans ce domaine où j’ai joué plusieurs rôles avant de m’adonner à la production. Pour ce faire, j’ai déjà fait plusieurs stages et continue d’en faire portant sur la production, la réalisation et la technique du cinéma.
Votre rôle dans la série «Oum Nawagir» et votre maîtrise du Hassania ont fait de vous la coqueluche des Sahraouis. Où est-ce que vous avez appris le Hassania?
Je maîtrise le Hassania du fait que je suis native de Dakhla où tout le monde parle cette langue, mais surtout parce que je suis une actrice. Pour jouer un rôle, je dois en maîtriser tous les aspects, d’une part. D’autre part, j’aime les langues et aime les apprendre, le Hassania est une langue très poétique et sensuelle que j’aime particulièrement.
A part la série «Oum Nawagir» quelles sont les autres œuvres auxquelles vous avez participé ?
J’ai collaboré au film documentaire «Koulha Orayou» qui traite du problème sahraoui et qui a été réalisé par Farida Belyazid, sans oublier les sitcoms produites par la chaîne régionale de Laâyoune. J’ai aussi joué dans des films syriens et allemands. Mon expérience n’est pas encore étoffée, mais je suis sur la bonne voie.
Qu’y a-t-il en perspective?
J’ai des propositions mais je ne me suis pas encore fixée. Je compte m’installer à Casa pour pouvoir parachever ma formation et éventuellement avoir des rôles.
Quel avenir pour «Dar Aljanoub»?
Je lui souhaite beaucoup de succès. Toujours est-il qu’elle constitue un pied à terre pour les artisans et pour tous ceux qui s’intéressent au patrimoine culturel sahraoui. Etant la première expérience du genre, son succès dépend des soutiens qui peuvent lui être apportés et que je souhaite nombreux.
« Oum Nawagir » est une légende sahraouie qui décrit une femme capable de détruire des ménages et d’escroquer son entourage.
ont pu suivre le film
documentaire réalisé
par El Houcine Oilil, Sahraoui résidant en Belgique, et commenté par
Amal Bouftah, vedette
sahraouie du petit écran (série “Aicha Oum Nawagir”).
A travers ce documentaire, elle explique les modes de production en interviewant des présidentes et membres de coopératives.
Nous avons rencontré
Amal Bouftah qui a
répondu à nos questions portant sur ses origines,
son cursus et son parcours artistique.
Libé : Qui est Amal Bouftah?
Amal Bouftah : Je suis une Marocaine originaire de Béni Mellal, née à Dakhla où j’ai grandi et suivi une scolarité normale jusqu’au baccalauréat. Après quoi j’ai intégré l’Institut supérieur des arts de Rabat après deux ans à la Faculté de Marrakech où j’ai obtenu une maîtrise de sociologie. Après cette licence, j’ai décroché un diplôme professionnel dans le cinéma. Depuis lors je travaille dans ce domaine où j’ai joué plusieurs rôles avant de m’adonner à la production. Pour ce faire, j’ai déjà fait plusieurs stages et continue d’en faire portant sur la production, la réalisation et la technique du cinéma.
Votre rôle dans la série «Oum Nawagir» et votre maîtrise du Hassania ont fait de vous la coqueluche des Sahraouis. Où est-ce que vous avez appris le Hassania?
Je maîtrise le Hassania du fait que je suis native de Dakhla où tout le monde parle cette langue, mais surtout parce que je suis une actrice. Pour jouer un rôle, je dois en maîtriser tous les aspects, d’une part. D’autre part, j’aime les langues et aime les apprendre, le Hassania est une langue très poétique et sensuelle que j’aime particulièrement.
A part la série «Oum Nawagir» quelles sont les autres œuvres auxquelles vous avez participé ?
J’ai collaboré au film documentaire «Koulha Orayou» qui traite du problème sahraoui et qui a été réalisé par Farida Belyazid, sans oublier les sitcoms produites par la chaîne régionale de Laâyoune. J’ai aussi joué dans des films syriens et allemands. Mon expérience n’est pas encore étoffée, mais je suis sur la bonne voie.
Qu’y a-t-il en perspective?
J’ai des propositions mais je ne me suis pas encore fixée. Je compte m’installer à Casa pour pouvoir parachever ma formation et éventuellement avoir des rôles.
Quel avenir pour «Dar Aljanoub»?
Je lui souhaite beaucoup de succès. Toujours est-il qu’elle constitue un pied à terre pour les artisans et pour tous ceux qui s’intéressent au patrimoine culturel sahraoui. Etant la première expérience du genre, son succès dépend des soutiens qui peuvent lui être apportés et que je souhaite nombreux.
« Oum Nawagir » est une légende sahraouie qui décrit une femme capable de détruire des ménages et d’escroquer son entourage.