Enseignants stagiaires : L’histoire mouvementée d’un rêve brisé


Par le Dr Moulay Ahmed Idrissi *
Mardi 19 Janvier 2016

Enseignants stagiaires : L’histoire mouvementée d’un rêve brisé
Instituteur, marche et crève ou marche et rêve ! Ce qui est advenu fait partie de ce genre de situations rétrogrades et douloureuses qui décernent, par erreur, une très mauvaise note à la réputation du Maroc tout en faisant de la peine à la population. Laquelle regarde ses fils blessés dans leurs existentielles sollicitations de l’Etat. Et, par-dessus tout, cela casse, par ricochet, notre affaire nationale, celle du Sahara, comme notre droit à la juste considération des peuples riches et avancés pour les progrès réalisés, contre vents et marées, par notre nation. Ceux de notre pays sous nos Rois. Comme ces incidents sabotent cette large ouverture du Maroc devant les investisseurs de tous les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Afrique.   
Dommage, car les libertés en prennent un sale coup. La mal-vie nous guette. Et ça nous dégrade devant nos adversaires et nos pires concurrents. On voudrait réparer ça, cette dérive, cette erreur et ne plus ternir notre image de pays démocratique avancé. Ne serait-ce que face à nos pairs de la région !   

Hommage aux instituteurs
 J’aime bien votre contenu serein et vos retenues par respect indu à l’Etat. Ce malgré les dépassements subis par ces futurs formateurs. J’apprécie la lecture cordiale des limites de chacun dans son magistère au gouvernement. Des déclarations, peinées ou paradoxales, voire contradictoires, agitent l’opinion et les médias.   Qu’est-ce qu’ils attendent, nos instits, quels sont leurs droits et les limites de l’Etat pour les satisfaire ou pour les convaincre, sans passer par les bastonnades ?
Hier ou demain !   Que comprendre ? Comment devoir demain et comment s’expliquer aujourd’hui, sur le pourquoi et les dépassements, des uns et des autres? Cette gestion, cette réaction névralgique, valable pour d’autres temps ou d’autres régions encore, en état de guerre civile ou de guerres imposées, n’apporte rien de bon pour la tranquillité de notre pays, le Maroc !   
Rien hélas pour nos bons gouvernants. Et c’est heureux qu’ils maintiennent la paix régionale dans notre pays, contre vents et marées. Pourquoi dès lors créer la houle, messieurs, quand S.M le Roi, donne pour sa part, la meilleure image de sympathie, de grandeur et de gentillesse auprès des foules ? Pourquoi vouloir ternir son aura par des actes incongrus ? Mais ce ne sera jamais fait ni atteint. Vos erreurs ou vos fautes seront nécessairement analysées et réparées. Gare aux galéjades et aux manipulations si des erreurs d’approche ont été faites ou qu’elles continuent de parodier la vérité et de railler l’opinion des gens. Les caricatures et les facéties, les canulars, il faut laisser ça aux canards et non aux experts de la conduite des gens.
Le hooliganisme ne doit pas venir des services de sécurité. Il fallait convaincre les instits comme on a su, plus ou moins bien gérer les doctorants. Il est dommage de ternir l’image des services de sécurité et de police, eux qui font tout pour nous protéger des extrémismes et pour assurer la paix.
On doit avoir le souci d’éviter toutes les bavures, pour sauver la quiétude des gens, la justice, les droits, mais surtout nos avancées régionales pacifistes et notre cohésion sociale.   Cela nous fait et nous cause des soucis politiques, devant les chefs des grandes puissances amies. Une opinion adverse, que doivent partager des millions de parents d’élèves et d’enseignants.   
Blessés et outrés, ils ont dû se mettre de chair et de cœur, à la place de ces stagiaires brimés, rudoyés et malmenés. Ce n’est pas qu’ils aient raison ou tort dans leurs dossiers, ou dans leur manière d’interpeller le gouvernement. C’est le climat terroriste et fanatique, qui éclate autour de nous, qui a fait que pour les «gérer» par la Sécu, les policiers ont eu la main lourde. Cependant, ce n’est pas parce qu’ils s’appellent «enseignants»  qu’il faut les faire saigner. Pour les convaincre à bien se ranger et à rester muets. N’y-a-t-il pas d’autres manières, moins brutales et plus civilisées ? Des consignes plus apaisées et plus aisées, démocratiquement plus évoluées ?
Avant, il y a des lustres, les pères qui plaçaient leurs gamins à l’école coranique disaient au fqih du quartier « Inta debahe, wana nasslakhe !». Il y a 15 jours de ça, ma petite fille d’environ 8 ans m’en a voulu de l’avoir écartée d’une petite tape, de mon clavier. Nour m’avait rétorqué alors : «Et les droits des enfants, qu’est-ce que tu en fais ? Tu n’as pas le droit de me frapper !». Elle vient de me préciser ses mots à l’instant par un slogan scolaire. Un pensum : «Il ne faut pas me frapper, ça fait partie des droits de l’enfant». C’est entendu. Et le Parlement des Jeunes, quelle est sa position? Et où sont les déclarations des parlementaires, absentéistes, ou présents, qui cherchent eux aussi à représenter les électeurs. Que pensez-vous que les instits, humiliés et battus, enseigneront à leurs ouailles?   C’est à croire que vu de l’optique de la police, vis-à-vis des foules rangées, avec ou sans autorisation, menaçantes ou pas, que cette police pense un peu, comme moi. «Heya eddire lebsalla we zeâama, we tangour, we yla baâdetiha be chi dréba ! Ma kharejek meâha la cadeau, la tahjira!».   Mais là, concédons-nous un fait libérateur.
Disons-leur, à toutes les parties en conflit, que Si Driss Basri est mort et qu’il ne faut pas, il ne faut plus le réveiller ! C’est contre-productif, localement, économiquement, financièrement et géopolitiquement. Et que ses méthodes de gestion, plombées dans les caveaux, ont été depuis, revues à la douce ! 

Nostalgies
Je me rappelle que jeune étudiant, après avoir eu mon bac mission, faute de bourse, que j’ai été répétiteur chargé de cours à la Qaraouiyne. Une aubaine, qui m’avait fait perdre des années. Là, j’avais évité le pire de peu. Celui d’un caillassage mémorable qui venait du cimetière voisin et échappé aux rétorsions des troupes de l’ordre et des goumiers, qui dans leurs poursuites des étudiants, ces « vandales » qui demandaient leurs droits, avaient fait des blessés même parmi les jeunes profs. Confusion oblige. On ne demande pas leurs cartes professionnelles à ceux que l’on frappe pour les rééduquer ou leur faire suivre le chemin que l’on estime être droit.   
Devenu résidant à la cité U de l’Agdal après qu’on m’a inscrit à la fac de médecine. Là un jour, je vous raconte, j’ai subi des déboires qui m’ont marqué à vie. Je revenais des lavabos, théière en main et j’ai refermé ma porte du 112. La première chambre de droite après l’escalier. Soudain, elle fut brutalement ouverte.
Trois policiers y pénétrèrent en trombe. « Allez vite, fais tes bagages » ! Je n’ai rien compris. Je me suis exécuté. Mettre tous les  papiers, livres, affaires et biens ridicules, sens dessus dessous n’est pas facile ni rapide. 
«Allez presse-toi. Serbi ! » . Dégage ! Fit l’un d’eux. C’est ce que je fais, répondis-je. Et vlan, une gifle immense et puissante m’a éberlué. Une secousse tellurique qui a gravé ses remous dans mes chromosomes d’étudiant pacifiste. Je suis ressorti après un instant. La cité s’est vidée. Je portais deux lourdes valises…   Que faire ? Je me suis adressé à ce qu’il me semblait être un officier. Il était seul, debout stoïquement en face de l’entrée, devant une estafette, stationnée en bas des marches. Je ne savais pas quoi faire. Je lui ai dit que je n’avais pas de quoi prendre un taxi pour déguerpir de la cité. Sans me répondre, il dit au chauffeur : « Conduis-le où il veut ». Rue du Sénégal, s’il vous plait. L’officier en faction, c’était Dlimi m’a-t-on dit, des années après.   
Ça fait 50 ans que cette séquence me marque avec ambivalence. Ma joue en tremble encore de honte et de mépris. Est-ce que c’est cette main, paternaliste ou maladive, trop hâtive, qui m’a marqué, au point d’activer mon psoriasis et de déclencher ma myasthénie ?   
Lors de ces manifs des instits ou des autres, on pense à autrui. J’aurais pu être, moi ou votre fils, avec ces médecins internes de Baddou ou ceux de Louardi, ou de ces spécialistes grugés qui n’ont pas manifesté face à leur gourou de réanimateur, ou encore parmi ces instituteurs qui ont été malmenés dernièrement. Ceci pour avoir osé se montrer, afin d’exprimer leurs droits. Mal leur en prit de vouloir être des citoyens, libérés, méritants et prometteurs. Les anciens militants, devenus des taulards célèbres, parvenus aux affaires depuis, en esprits courageux et avancés qu’ils restent, comprendront mieux cet état et ces pensées. Ils se doivent d’expliquer qu’il faut à nos cadres policés, de mieux ménager le paysage qu’ils protègent et  embellissent. Soigner la société de demain en encourageant et en respectant les futurs instituteurs et l’expression citoyenne de leurs opinions comme de leurs droits.   
N’étant pas dans cette « maîtrise lourde des maîtres », je ne sais pas, si j’étais responsable, policier, parlementaire ou ministre, comment j’aurais agi face à la menace sécuritaire que les nombreux manifestants étaient censés représenter. Comment réagir face à la crise pour en effacer les causes et les dégâts collatéraux qui l’ont assombrie ? C‘est ça le devoir urgent des décideurs, en toute sincérité, pour tranquilliser les esprits.   Comment, dès lors, gérer la post-crise? D’éventuels dégâts collatéraux, inhérents aux risques sécuritaires, doivent être mieux instruits ! Ceux du maintien de l’ordre, priment, coûte que coûte et ceux d’apaiser le peuple, en rassurant les citoyens sont hyper-importants.   Aller vous asseoir autour d’une table de négociations ou simplement être honnêtes avec les courageux instits. Ces hommes qui façonnent les autres, ceux d’un demain proche et urgent…Ces enseignants respectables que notre tradition illustre quand elle proclame : «L’instituteur a failli être un prophète ! » (Kada el mouâlimou ane yakouna rassoula! ».   
Qu’ils n’oublient pas, nos protecteurs policés, le tribut payé par les Tunisiens pour quelques œillets versés audit Printemps arabe ! Quel printemps ? Quand on sait le chaos des peuples éclatés pour des riens. Des mots arrogants, des actes belliqueux, des cris mobilisateurs, des critiques ou des soulèvements déclenchés de loin.  Quel est le résultat fâcheux de ces descentes et autres mauvaises gestions des marches et des attroupements ? Des acteurs meurtriers, instrumentalisés politiquement, impulsés de l’étranger, des fanatiques qui déchirent maintenant l’Orient et qui répandent le sang et mènent les populations, fugitives, vers la mort. Eclatés qu’ils sont par centaines de milliers, entre la misère et la haine, s’ils survivent. Une honte pour toute l’humanité. Que nous apporte-il de les frapper ? Wa laou chouya !   Les cadres sont au service des administrés et de leur pays. Sa sécurité, sa justice, son avancement et ses progrès. Il faut oublier le principe de l’autorité pour l’autorité. L’autocratie et la tyrannie datent comme leurs gens et leurs espèces ! C’est d’un autre âge, forclos pour les gens évolués. C’est depuis des ères que ces pratiques surannées et fossilisées ont été oubliées. S’expliquer, vaut mieux que de frapper, de prime abord.   Ainsi, faut-il se remettre dare-dare, au travail. « 22 heures par jour » et plus ! Leur rendre leur estime de soi, à ces instits, visiter leurs blessés alités. Leur donner leurs « 2 francs » avec tous les égards indus. Rendons justice à l’endroit de ces enseignants, sans plaisanter. Eux, dont on sait le besoin et l’utilité pour revoir les cursus et les langues, versatiles de notre patchwork d’enseignement. Ce malade schizophrène est de l’avis de tous, dans notre pays polyglotte, dans un piteux état.   Et je vous dis l’attente des gens et leurs sentiments d’indignation. Eux, qui dans leur ignorance et leurs hésitations, refusent cet état de chose qui stigmatise la démocratie, qui les repousse des urnes et éloigne des partis !   
Parce qu’une manif nationale, ça invite le tout-venant. Ça instrumentalise et ça fait craindre le pire, la sédition. S.M le Roi n’a pas dû aimer ça.   Que dis-je quand je parle d’unité dans la paix ? C’est dans la cohésion, la fédération des énergies et le remembrement de ces quarante factions partisanes, autour des valeurs patriotiques et de S.M le Roi, que le pays se renforcera. Ça ne vous rappelle pas l’esprit d’une certaine Marche Verte ?    Et cette synergie devra opérer sans sabotages populistes et sans sabordage des parties aux affaires. Sans dénigrements, ceci est un appel sincère de ma part. Celle d’un citoyen militant.   
Merci alors, d’admettre ma franchise comme un devoir et de comprendre mon amour pour l’ordre dans ma patrie, en réitérant mon appel pour assumer et assurer les droits et la justice pour tous. Les tranches affaiblies les premières et les cadres impérativement utiles, sans lésiner avec la calculette. Si l’Etat est le premier employeur pour les fonctionnaires, leur casser leur salaire en milieu de parcours, pour des gens déjà inscrits, manque de discernement et de gouvernance. Qu’en disaient les textes et les statuts au moment de leur inscription ? N’y a-t-il pas une volonté de l’Etat à honorer ses engagements initiaux, sans révisionnisme, envers ces jeunes ? En tout état de cause, quel est le prix matériel de la paix sociale et du contentement de ces apprentis instituteurs ? 

 * Président de l’Association des amis des myasthéniques du Maroc

 


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1.Posté par DR IDRISSI MY AHMED le 18/01/2016 18:19
ALLAH YESSAOUEB ....

2.Posté par Sghir Naima le 19/01/2016 14:58
Voici un rapport du droit de l Homme de 2OO8 qu il est bon de rappeler je pense . Allons nous vraiment en arrière au lieu d avancer dans ce beau pays ou nous avons la chance d'avoir un Roi prés a tout pour le bonheur de son peuple mais qui lui hélas a dans son gouvernement des personnes incapables.

ETUDE SUR LA LIBERTÉ DE LA MANIFESTATION PACIFIQUE
Le Conseil consultatif des droits de l’Homme dans le cadre de sa mission de protection et de promotion des droits de l’Homme a réalisé une étude sur ‘le droit à la manifestation pacifiste’. En effet, le phénomène de manifestation a connu une évolution quantitative et qualitative ces dernières années. Il a été enregistré que le nombre de rassemblements publics tenus entre le 1er janvier et le 31 octobre 2008 a atteint un total de 5.508 rassemblements auxquels ont pris part quelque 330.000 citoyens. La préfecture de Rabat vient en tête des villes en ce qui concerne l’exercice de la liberté de rassemblement et de manifestation, avec 1.660 rassemblements durant la période précitée. Elle est suivie des préfectures et provinces de : Casablanca (323), Meknès (209), Safi (197), Tata (119), Jérada (113), Laayoune (111) ; Tanger-Asilah (105), Beni Mellal (103), et Nador ( 100), alors que 48 autres préfectures et provinces ont connu un nombre de rassemblements inférieur à 100, dans chacune d’elles ( Rapport annuel du CCDH 2008).
Le sujet a été abordé de point de vue conceptuel : la manifestation en tant que phénomène social, ainsi que de point de vue des fondements et traitements juridiques.
La manifestation est un des quatre moyens d’expression qui existent qu’ils soient, individuels, collectifs, oraux ou écrits. C’est un moyen d’expression qui rassemble tous ces médias (expression orale et ou iconographique), il est également accompagné de tous ces médias dans l’espace public s’offrant au regard des présents et des participants.
Parmi les caractéristiques des manifestations dans les deux dernières décennies, au Maroc et partout dans le monde, c’est qu’il ne s’agit plus de manifestations armées ou portant un quelconque moyen pouvant nuire aux personnes, aux biens privés ou aux biens de l’Etat. Cette forme d’expression vit une transition et évolue vers une approche pacifique. C’est parce que c’est une transition que certains dépassements restent prévisibles que cela soit au niveau du système de sécurité ou au niveau des manifestants.
Dans ce sens, dans une première dimension, l’étude vise à rappeler que dans les circonstances actuelles, avec d’un côté, l’évolution des espaces de libertés des groupes et des individus au Maroc ainsi que l’enracinement du capitalisme, l’évolution de la mondialisation, la détérioration des conditions sociales et le recul du rôle d’encadrement des partis politiques et syndicats des citoyens et travailleurs d’un autre côté, en plus de l’accroissement du risque des mouvements terroristes d’un autre côté, autant le champs reste ouvert à différents types de dépassements et bavures du système sécuritaire dans le cadre de l’observation, suivi ou confrontations ainsi que lors des répercussions médiatiques et ou juridiques.
L’étude vise aussi à rappeler que beaucoup de cas de tensions qui préludent aux manifestations ou les accompagnent sont dues en grande partie à l’absence de confiance entre le gouvernement, les agents de l’ordre et les citoyens. Ces derniers pensent qu’ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour faire entendre leurs voix et promouvoir leurs besoins politiques, économiques, sociaux et culturels, ce qui se confirment par leur indépendance des instances habilitées par la constitution pour les représenter dans ce cadre.
L’étude rappelle que les manifestations au Maroc, comme partout dans le monde, est un phénomène qui n’est pas prêt à disparaître par des mesures sécuritaires. C’est au contraire un phénomène de différentes formes et moyens de participation égale dans l’expression et la déclaration des besoins non assouvis et de formuler les propositions de résolution. L’étude porte aussi sur l’apport de la création de l’Instance Equité et Réconciliation dans la libéralisation des moyens d’expression et d’opinion dont la manifestation.
L’étude enfin encadre le thème de manifestation dans sa dimension linguistique, religieuse, argumentative et conceptuel , dans ses différents types, formes et moyens en le comparant à d’autres mouvements, ainsi que de point de vue du droit international des droits de l’Homme et quelques exemples de lois nationales, à savoir la loi des assemblements public…
Il est à rappeler que le Conseil consultatif des droits de l’Homme a aussi approché le phénomène des manifestations dans son rapport annuel 2008.

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