-
Les Marocains attachés aux traditions, ouverts aux coutumes du pays d'accueil
-
L’islam religion d'amour
-
A Madrid, une effervescence particulière gagne les mosquées
-
La CNIE nécessaire pour accéder aux prestations électroniques destinées aux candidats du baccalauréat 2024
-
La situation hydrique actuelle requiert des solutions innovantes
L'OMS a mis en place un comité chargé d'examiner sa réponse globale à l'épidémie d'Ebola, très critiquée, y compris les raisons pour lesquelles autant de pays ont ignoré les règles sanitaires internationales (IHR) adoptées il y a une décennie par les 194 pays membres de l'organisation.
Le président de ce comité, Didier Houssin, a déclaré que le manque de conscience concernant l'application de ces règles et le manque de capacité du système de santé, en particulier dans les pays africains à faibles revenus durement touchés par Ebola, pouvaient être en partie critiqués.
Mais, a-t-il dit à la presse, l'OMS entend également savoir si un système de pénalités est susceptible d'aboutir à davantage de mise en œuvre de ces règles lorsque la prochaine épidémie éclatera.
Selon M. Houssin, le comité a demandé conseil au secrétariat de l'OMS, sur les "procédés de conformité pouvant être utilisés en droit international". Lorsqu'on parle d'"armes et d'activités nucléaires, il y a des sanctions, des contrôles et des inspections", a-t-il dit. "Avec les règles sanitaires internationales, il n'y a pas de sanctions, mais nous observons qu'il n'y a pas de bon procédé de conformité", a-t-il ajouté.
M. Houssin a ajouté ne pas être convaincu par l'efficacité d'un système de pénalités dans le secteur de la santé, mais a ajouté que son comité allait étudier la question en rapport avec la réponse apportée à Ebola.
"Nous sommes dans un état de crise, chacun estime qu'il faut changer quelque chose", a-t-il dit.
Il est à rappler que le virus Ebola a circulé en Guinée pendant trois mois avant le premier cas confirmé, en décembre 2013. En Sierra Leone, un pays voisin où les autorités sanitaires étaient en état d'alerte, il a pu circuler pendant au moins un mois, lui permettant de prendre racine. Tandis que certains pays ont imposé des restrictions de voyage au moment du pic de la crise.