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Par ces temps de pandémie liée au coronavirus, le porte-parole de la Commission européenne a récité mardi un poème de Victor Hugo à la fin de son point de presse quotidien, pour célébrer le printemps à venir. “Je ne sais pas si vous avez remarqué comme moi que dehors le soleil brille ce matin. Beaucoup de gens sont confinés chez eux. Et donc, je voudrais lire un petit poème pour nous rappeler que la nature continue et que le printemps est bientôt là”, a déclaré le porte-parole de l’exécutif européen Eric Mamer. Il a alors récité “Printemps” du poète français - “Voici donc les longs jours, lumière, amour, délire! Voici le printemps! mars, avril au doux sourire...- devant une salle de presse clairsemée, après avoir répondu aux questions des journalistes posées en direct ou par courriel, une nouvelle organisation pour cause de lutte contre le coronavirus. La traduction du poème était assurée en anglais par les interprètes de la Commission, sans doute plus habitués à la novlangue de la bulle bruxelloise.
Les premières réactions étaient plutôt positives. “Seulement en Europe. @MamerEric nous a lu un poème de Victor Hugo (...) Bien joué”, a tweeté le correspondant du Wall Street Journal, Laurence Norman. “Bravo”, a ajouté la journaliste espagnole Griselda Pastor. “Faut-il s’inquiéter quand le porte-parole de la @EU_Commission lit Victor Hugo à la fin de la conférence de presse quotidienne? Moi ça ne me réconforte pas du tout. Le briefing de la mi-journée est censé être ennuyant et moche. Les choses qui ne changent pas rassurent”, a en revanche estimé une autre correspondante, Anna Hubert.
Les premières réactions étaient plutôt positives. “Seulement en Europe. @MamerEric nous a lu un poème de Victor Hugo (...) Bien joué”, a tweeté le correspondant du Wall Street Journal, Laurence Norman. “Bravo”, a ajouté la journaliste espagnole Griselda Pastor. “Faut-il s’inquiéter quand le porte-parole de la @EU_Commission lit Victor Hugo à la fin de la conférence de presse quotidienne? Moi ça ne me réconforte pas du tout. Le briefing de la mi-journée est censé être ennuyant et moche. Les choses qui ne changent pas rassurent”, a en revanche estimé une autre correspondante, Anna Hubert.