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Le peintre Fouad Bellamine expose ses œuvres récentes à la galerie d'art l'Atelier 21, Casablanca, du 8 décembre 2009 au 16 janvier 2010. Cette exposition est un événement, en ce sens que Bellamine n'a pas montré, depuis 15 ans, ses œuvres dans une galerie. En plus des peintures qui ont fait sa réputation et l'imposent comme un artiste majeur au Maroc, Bellamine exploite dans cette exposition de nouveaux médiums comme la photographie dont il se sert avec un œil de peintre.
Fouad Bellamine est né en 1950 à Fès. Au terme de ses études secondaires, il quitte sa ville natale en 1967 pour l'Ecole des arts appliqués de Casablanca. Il expose pour la première fois en 1972 à la galerie « la Découverte » à Rabat. La même année, il intègre l'enseignement en qualité de professeur d'arts plastiques avant de poursuivre sa formation par un Diplôme d'études appliquées en histoire et théorie de l'art à l'Université de la Sorbonne, Paris VIII.
Pendant les années soixante-dix, Fouad Bellamine accorde un vif intérêt au débat sur la problématique identitaire au Maroc et ses répercussions sur l'art et la culture. Cela le conduira plus tard à dire : « Il n'y a pas de peinture marocaine, il n'y a que des peintres marocains… ». Sa passion pour la peinture et l'histoire de l'art se double d'une curiosité qui l'implique dans la recherche aussi bien théorique que pratique.
L'évolution de l'art en Occident le passionne. Il est ouvert et attentif à toutes les nouvelles tendances, ce qui le conduira très tôt à réaliser des installations et fera de lui l'un des premiers peintres « installationnistes » au Maroc. Cependant la peinture est sa passion. Sa première exposition à Paris en 1980 est saluée par les critiques d'art. Fouad Bellamine s'installe à Paris où il résidera une dizaine d'années. Il peint pendant cette période des arcs, arches, voûtes où la gestuelle du corps est consubstantielle avec l'acte de peindre et le « faire espace ». Dans ses tableaux, la quête de lumière est fondatrice de l'espace pictural. De retour au Maroc, en 1990, il enseigne « l'histoire de l'art et l'expression plastique » au Centre pédagogique régional de Rabat et continue son parcours de peintre .Il est dans une abstraction architecturale incarnée par le parallélépipède (Table des dieux) plus tard surmonté d'une demi-sphère (Marabout) devenant peu à peu « motif » récurrent qu'il explore et traite en plaçant la peinture en position de sujet, non sans lyrisme.
Fouad Bellamine a exploité les voies de l'abstraction, mais sans toutefois s'y laisser enfermer. Il n'hésite pas pour cela à convoquer d'autres médiums tels que la photographie. « Le terme non-figuration convient mieux à ma peinture, parce qu'elle ne cesse de faire des clins d'œil… au motif. », affirme l'artiste. Fouad Bellamine vit et travaille entre Paris et Rabat.
Fouad Bellamine est né en 1950 à Fès. Au terme de ses études secondaires, il quitte sa ville natale en 1967 pour l'Ecole des arts appliqués de Casablanca. Il expose pour la première fois en 1972 à la galerie « la Découverte » à Rabat. La même année, il intègre l'enseignement en qualité de professeur d'arts plastiques avant de poursuivre sa formation par un Diplôme d'études appliquées en histoire et théorie de l'art à l'Université de la Sorbonne, Paris VIII.
Pendant les années soixante-dix, Fouad Bellamine accorde un vif intérêt au débat sur la problématique identitaire au Maroc et ses répercussions sur l'art et la culture. Cela le conduira plus tard à dire : « Il n'y a pas de peinture marocaine, il n'y a que des peintres marocains… ». Sa passion pour la peinture et l'histoire de l'art se double d'une curiosité qui l'implique dans la recherche aussi bien théorique que pratique.
L'évolution de l'art en Occident le passionne. Il est ouvert et attentif à toutes les nouvelles tendances, ce qui le conduira très tôt à réaliser des installations et fera de lui l'un des premiers peintres « installationnistes » au Maroc. Cependant la peinture est sa passion. Sa première exposition à Paris en 1980 est saluée par les critiques d'art. Fouad Bellamine s'installe à Paris où il résidera une dizaine d'années. Il peint pendant cette période des arcs, arches, voûtes où la gestuelle du corps est consubstantielle avec l'acte de peindre et le « faire espace ». Dans ses tableaux, la quête de lumière est fondatrice de l'espace pictural. De retour au Maroc, en 1990, il enseigne « l'histoire de l'art et l'expression plastique » au Centre pédagogique régional de Rabat et continue son parcours de peintre .Il est dans une abstraction architecturale incarnée par le parallélépipède (Table des dieux) plus tard surmonté d'une demi-sphère (Marabout) devenant peu à peu « motif » récurrent qu'il explore et traite en plaçant la peinture en position de sujet, non sans lyrisme.
Fouad Bellamine a exploité les voies de l'abstraction, mais sans toutefois s'y laisser enfermer. Il n'hésite pas pour cela à convoquer d'autres médiums tels que la photographie. « Le terme non-figuration convient mieux à ma peinture, parce qu'elle ne cesse de faire des clins d'œil… au motif. », affirme l'artiste. Fouad Bellamine vit et travaille entre Paris et Rabat.