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Djokovic en mode redémarrage à Madrid : Les critiques fusent sur la terre battue bleue

Jeudi 10 Mai 2012

Djokovic en mode redémarrage à Madrid : Les critiques fusent sur la terre battue bleue
Le N.1 mondial Novak Djokovic, tenant du titre, a eu besoin de trois sets pour réussir son entrée en lice au Masters 1000 de Madrid, contrairement au Tchèque Tomas Berdych et à l'Argentin Juan Martin Del Potro, outsiders en puissance très convaincants mardi sur une terre battue bleue très critiquée.
Après trois semaines de repos consécutifs à sa défaite en finale à Monte-Carlo et au choc de la perte de son grand-père à cette même période, le Serbe s'est imposé 6-2, 2-6, 6-3 face à l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver (137e à l'ATP), en alternant le bon -un départ canon, un final solide- et le moins bon -une baisse de régime et de rythme dans le second set-.
Djokovic passera un plus sérieux test au 3e tour puisqu'il sera opposé jeudi à un spécialiste de la terre battue, qui sera le Suisse Stanislas Wawrinka ou l'Autrichien Jurgen Melzer, tombeur de l'Espagnol Feliciano Lopez 3-6, 7-6, 6-4.
Sur la lancée de sa victoire dimanche à Estoril, Juan Martin Del Potro (N.10) n'a laissé aucune chance à Florian Mayer, imposant sa puissance et son efficacité au service (8 aces, 71% de premières balles) pour boucler la rencontre 6-4, 6-2 en à peine 76 minutes.
"J'ai très bien joué, et c'était difficile d'enchaîner après la finale à Estoril, je suis content de mon niveau de jeu", s'est félicité l'Argentin qui sera opposé au 2e tour à Mikhail Youzhny.
De son côté, Tomas Berdych (N.6) s'est aussi promené contre le Sud-Africain Kevin Anderson (6-4, 6-3) pour atteindre le 3e tour, où il affrontera le Russe Igor Andreev ou Gaël Monfils, qui a réussi son retour à la compétition après six semaines d'absence dues à une blessure aux abdominaux.
De nombreux joueurs et joueuses ont exprimé mardi leur critique vis à vis de la terre battue bleue sur laquelle ils ont joué, le plus virulent étant le N.1 mondial Novak Djokovic.
"Ce n'était pas du tennis, soit j'ai besoin de chaussures de football, soit il faut que l'on me donne des conseils pour jouer sur cette surface", a déclaré le Serbe, difficile vainqueur de l'Espagnol Daniel Gimeno-Traver 6-2, 2-6, 6-3.
"Je ne trouve pas de mots pour décrire ce court. C'est vraiment difficile de jouer comme cela sur un court central, a-t-il ajouté. On ne peut pas changer quoi que ce soit cette année, mais mes premières impressions ne sont pas bonnes."
"Quand vous glissez sur la terre battue ocre, vous sentez le moment où vous vous arrêtez. Ici, vous continuez à glisser", a expliqué le tenant du titre, précisant que la plupart des autres joueurs partageaient son opinion.
Parmi eux, le Français Gilles Simon et Stanislas Wawrinka, qui a parlé de "blague".
"Je ne note pas de différence par rapport à l'année dernière, a fait remarquer Simon à RMC, après sa victoire face à l'Italien Fabio Fognini (6-7 6-3 6-3). Ce sont les plus mauvais terrains de la saison de terre battue."
"Je ne me sens pas bien là-dessus. J'ai failli me donner une entorse à l'entraînement. Il y a d'autres priorités que de le rendre bleu. Il fallait simplement le rendre meilleur", a-t-il asséné.
Au sortir de sa qualification pour le 2e tour aux dépens du Belge Olivier Rochus 6-4, 7-6 (7/3), Wawrinka s'est également plaint. "Ce n'est pas un problème de couleur, peu importe la couleur... Mais ces courts sont vraiment terribles, on y glisse beaucoup dessus et c'est difficile de contrôler la balle. C'est juste une blague de jouer sur de tels courts dans un gros tournoi comme celui-ci."
Le Français et le Suisse se rangent donc du côté de Rafael Nadal qui crie depuis deux ans à l'hérésie, sans être entendu. "Cela n'apporte rien au tennis et rien aux joueurs. Une seule personne y trouve son compte: le directeur du tournoi", a récemment fulminé l'Espagnol qui en veut surtout à l'ATP d'avoir adoubé l'initiative.
Le Français Richard Gasquet, vainqueur au forceps du Brésilien Thomaz Bellucci 4-6, 6-4, 7-6 (7/5), a également pointé les soucis causés par la surface, qualifiée "d'extrême" et qui "n'a pas grand-chose de comparable à la terre battue" classique, car elle "est très glissante".
Chez les dames, la N.1 mondiale, la Bélarusse Viktoria Azarenka a également stigmatisé le fait que "le court (soit) un peu glissant", tandis que sa dauphine au classement WTA, Maria Sharapova expliquait qu'"en fonction de la quantité de terre et de la façon dont la balle rebondit, ça modifie un peu le jeu".
La Russe, qui joue depuis "quatre ou cinq jours dessus", a ajouté "que tout était question de temps d'adaptation".

AFP

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