-
Albares réaffirme l’excellence des relations de l’Espagne avec le Maroc
-
L'ANRE reçoit une délégation turque d’hommes d’affaires
-
Plaidoyer à Rabat pour l’adaptation de l’arsenal juridique des pays africains de l’Atlantique aux défis de la transformation numérique
-
Ouverture à Dakhla du premier Forum international sur le Sahara marocain
-
L'Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif organise la 3ème session du Forum annuel des personnes handicapées dans la Ville Sainte
Frère cadet du fondateur du Polisario, El Wali Moustafa Sayed, a longtemps été écarté par les renseignements algériens qui lui avaient retiré son passeport diplomatique. Ce qui l’avait poussé à solliciter un passeport mauritanien qu’il obtint sur intervention du directeur du cabinet de l’ancien président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Il a été réhabilité dernièrement pour occuper le poste de ministre conseiller à la prétendue présidence du Polisario. Ce qui avait amené certains observateurs à penser qu’à travers cette réhabilitation, les chefs du DRS le préparaient à succéder à Mohamed Abdelaziz à la tête du mouvement séparatiste. Lesdits chefs, ayant confiance en la loyauté de Brahim Ghali envers eux, ont finalement opté pour sa désignation.
Cette disparition qui n’est pas sans rappeler celle, il y a trente sept ans, d’El-Wali, dans le nord de la Mauritanie, a créé des doutes chez certains observateurs qui n’ont pas écarté l’éventualité d’un coup monté par les services algériens pour se débarrasser d’un élément devenu encombrant.
D’autres sont allés jusqu’à déclarer que le disparu, mécontent de la désignation de Brahim Ghali, aurait rejoint le Maroc.
Mais voilà qu’on nous annonce la découverte, par une brigade de la gendarmerie mauritanienne, du disparu, fatigué mais en vie, rapporte-t-on. L’intéressé était en compagnie d’un notable sahraoui. A son retour, son véhicule aurait eu une première crevaison puis une autre, le clouant dans les confins du grand désert s’étendant de l’Algérie à la Mauritanie. Comble de poisse, son satellitaire se serait déchargé, il n’avait qu’à se résigner à son sort et à se satisfaire de l’importante quantité d’eau qu’il y avait à bord du véhicule en attendant d’éventuels secours. On parle de quelque 200 litres d’eau. Il faut le faire.