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Les ministres se relaient pour ressasser la même rengaine
On se rappelle qu’après ces inondations, plusieurs travaux ont été programmés et un plan de protection du voisinage du fleuve a été réalisé. Ainsi des murs de soutènement et de protection ont été construits le long de l'Oued pour protéger les habitations des quartiers situées aux abords du plus long fleuve du pays. Le projet prévoit également l'aménagement des berges de l'Oued Oum Errabie. Effectué ainsi, il a diminué les risques et limité les dégâts. Il n’en demeure pas moins que les autorités compétentes et le conseil communal de la ville doivent prendre des décisions en vue de déplacer les populations avoisinantes dans le cadre d’un projet de relogement, vers d’autres lieux plus en sécurité.
Et encore une fois, on se demande pourquoi les constructions et les routes à Khénifra ne résistent pas au déchaînement des éléments.
On a tenté de poser la question à plusieurs responsables, en vain. Pour les techniciens et les citoyens, il est clair que la non résistance des infrastructures réalisées dans le cadre des marchés publics est due au manque de transparence et à l’absence de suivi par les autorités compétentes et surtout, le rôle de certains laboratoires qui prétendent contrôler les constructions publiques dans le pays. Le pont de Taroudant qui vient de céder sous l’effet des intempéries et celui de Khénifra, reconstruits il y a quatre ans, laisseraient déjà apparaître des fissures à plusieurs niveaux avec les pluies torrentielles. Et l’on s’interroge également sur le sort du plan préventif annoncé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa. Plan de mobilisation des autorités pour faire face à toute urgence, mené par une cellule de veille nationale et d’autres régionales et provinciales pour la mise en œuvre de plans opérationnels visant à protéger les populations et leurs biens et aider les personnes menacées ou sinistrées.
Pour l’instant, les populations touchées à Khénifra n’ont eu droit qu’à une petite visite de courtoisie de la part des officiels.
Habituée à cette indifférence et à cette marginalisation, la population khénifrie redoute surtout le retour des pluies et du froid. Chaque soir les citoyens ont les yeux rivés sur le petit écran pour s’enquérir auprès de Monsieur Météo du temps qu’il fera le lendemain. Si celui-ci demeure aussi maussade et que les inondations se poursuivent, il faudra bien admettre que celles-ci ne manqueront pas d’affecter l’actuelle campagne agricole. De fait, les observateurs s’attendent déjà à une baisse significative de la production agricole et, par conséquent, à un repli de la valeur ajoutée agricole dans la croissance du PIB.