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La complicité des autorités algériennes avec des individus recherchés par la justice n’est plus à prouver. Un lot de passeports algériens falsifiés a, récemment, été délivré aux dirigeants du Polisario pour leur permettre d’échapper à la justice. Cela prouve, encore une fois, la complicité des autorités algériennes dans les crimes commis par leurs protégés dans les camps de Tindouf.
Des médias, rapportent que, selon des sources bien informées, les autorités algériennes auraient émis, récemment des dizaines de passeports, avec de faux noms et de fausses données au profit de plusieurs membres de la direction du Polisario.
Ces changements réguliers d’identité et de passeport visent à tromper la vigilance de la justice de certains pays où ces dirigeants sont recherchés pour violation des droits de l’Homme. L’Audience nationale espagnole a notamment émis plusieurs mandats d’arrêt contre des dirigeants du Polisario avec, à leur tête, leur président, Brahim Ghali.
C’est grâce à ce trafic de documents que le successeur d'Abdelaziz a, jusqu’ici, réussi à échapper aux juges, en général et ibériques, en particulier.
Face à cette situation, l’Association sahraouie des droits de l’Homme (ASDH), partie plaignante, vient de révéler aux autorités judiciaires espagnoles que Brahim Ghali entrait régulièrement en Espagne sous de fausses identités, tout en étant muni de passeports algériens falsifiés qui, de plus, portent la mention «diplomatique».
Selon Ramdane Messaoud, président de l’Association sahraouie des droits de l’Homme (l’ASDH), ce manège de passeports falsifiés retarde, depuis 2008, date du dépôt des plaintes contre Brahim Ghali, l’arrestation de ce dernier et plusieurs de ses proches et complices.
Cet usage de faux documents par les dirigeants du Polisario n’a pas échappé aux autorités marocaines qui l’avaient détecté chez la prétendue parlementaire, Souilma Beyrouk, dépêchée par Alger lors de la COOP 22 à Marrakech et qui a rapidement été invitée par les autorités marocaines à rebrousser chemin. Rappelons que cette même Souilma Beyrouk était à l’origine de la présence de prétendus parlementaires du Polisario en Egypte, lors de la dernière session parlementaire arab-africaine tenue dans ce pays.