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Crise au sein de la direction du Polisario


A. El-Katab
Lundi 26 Septembre 2016

Des médias algériens  proches du Polisario rapportent qu’une crise sans précédent et de grands cafouillages secouent la direction du Polisario, au point de mettre  son existence en péril. Les médias expliquent que le Polisario qui était resté pendant plusieurs années obnubilé par la reconnaissance d’un grand groupe de pays africains et sud-américains, souffre aujourd’hui de l’effritement de son action diplomatique, surtout depuis la mort du colonel libyen, celle du leader vénézuélien et du rapprochement de Cuba avec les USA et l’Occident. 
Suite aux grands changements, tant sur le plan sous-régional qu’au niveau international, la reconnaissance du Polisario commence à régresser et plusieurs des pays l’ayant reconnu ont annoncé le retrait de cette reconnaissance alors que d’autres l’ont gelée.
Rappelons que seuls 34 pays répartis entre les continents africain et sud-américain maintiennent cette reconnaissance ou entretiennent des relations avec cette entité, rappellent les médias  algériens en ajoutant que les pays ayant retiré, gelé ou suspendu leur reconnaissance sont au nombre de 46.
Mais à cause de cette série de retrait, gel ou suspension de cette reconnaissance, le  Polisario fait des mains et des pieds pour se rapprocher de la Nouvelle-Zélande qui assure la présidence, pour un mois, du Conseil de sécurité. Ainsi, dans cet objectif, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lahmamra, s’est réuni mercredi 21 septembre en marge de la 71e session de l’Assemblée générale de l’ONU avec son homologue néo-zélandais, Murray McCully. Les discussions entre les deux diplomates ont porté, selon l’APS, sur le différend territorial. Dossier sur lequel les deux pays partagent les mêmes idées. La rencontre était l’occasion pour Lahmamra de féliciter Murray McCully pour le rôle «remarquable» que joue son pays en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité. La Nouvelle-Zélande avait en effet voté contre la résolution 2285, approuvée le 29 avril par une large majorité des Quinze.
La Nouvelle-Zélande s’était, on s’en souvient, prononcée, aux côtés de l’Uruguay et du Venezuela, en faveur de sanctions contre le Royaume, en réponse à sa décision d’expulser en mars environ 80 agents de la composante civile et politique de la Minurso. Une position que ce pays maintient d’ailleurs toujours. 
 


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