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"Les médias ont ruiné sa réputation. Pourquoi tirent-ils tous sur lui? Qu'a-t-il subitement fait? Je ne le sais pas. Ce n'est pas seulement de la jalousie, il y a aussi de la haine", a expliqué Corinne Blatter, conseillère N.1 de son père lors de sa première élection à la tête de la Fifa en 1998. Elle se dit en outre "choquée qu'on lui (Joseph Blatter) reproche des actes criminels. Mon père n'est pas un criminel."
Selon elle, "en aucun cas" son père ne sera encore président de la Fifa au-delà du 26 février, date du comité extraordinaire électif qui doit désigner son successeur, et à laquelle il s'est engagé à quitter ses fonctions. Des rumeurs reviennent régulièrement disant que Blatter souhaiterait se représenter.
La justice suisse a procédé à une perquisition au bureau de Sepp Blatter de près de huit heures le 25 septembre avec plusieurs pauses, selon Corinne Blatter, procédure qui a "choqué" et "déçu" Sepp Blatter. "J'avais peur qu'ils lui passent les menottes. Il disait seulement +Je pense que c'est un rêve+", précise-t-elle, rapporte l’AFP.
Pour elle, le travail de la justice suisse est "discutable".
"Il n'y a pas eu d'avertissement. La communication à la presse, c'était déjà une condamnation a priori de mon père", déplore-t-elle.
Le grand patron du football mondial depuis 1998 est accusé d'avoir vendu très en-dessous des prix du marché les droits de diffusion télévisée des Mondiaux-2010 et 2014 à la Fédération des Caraïbes, en 2005.
"Sepp" est également visé par une enquête de la justice suisse pour un versement suspect de 2 millions de francs suisse (1,8 million d'euros) en faveur de Michel Platini, président de l'UEFA (Fédération européenne de football) et favori à sa succession.
Vendredi, les principaux sponsors de la Fifa, Coca-Cola et McDonald's en tête, ont demandé une démission "immédiate" de Joseph Blatter de la présidence. Il a refusé.