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Copenhague : une approche scientifique ?


Par Emmanuel Martin *
Jeudi 3 Décembre 2009

Le désormais célèbre Climate Gate a ravivé le débat sur l’origine des changements climatiques et pose la question de la manière dont est parfois conduite la science : de quoi inspirer les décideurs à Copenhague.
La science est un processus d’accumulation de la connaissance par la critique : des théories ou des hypothèses sont proposées et examinées (du point de vue de leur cohérence interne et de leur adéquation avec les observations). Les théories mauvaises sont écartées ou améliorées : la science « avance » dans un processus d’essai-erreur-correction. Il existe alors à tout moment du processus scientifique deux catégories de débats. Ceux qui sont réglés parce que toutes les preuves ont été apportées pour corroborer les hypothèses ou théories dominantes et que la critique a cessé (la Terre n’est pas plate, et aucun scientifique ne revient sur cette question). Ceux qui sont encore ouverts et nécessitent que le processus critique continue.
Le débat sur le réchauffement climatique relève de la deuxième catégorie : la climatologie est d’abord une science du complexe qui est loin d’avoir intégré tous les déterminants de l’évolution du climat (comme les nuages par exemple). Ensuite, il existe un débat entre scientifiques respectables sur la question des causes du réchauffement, avec, il est vrai, une minorité (estimant que l’activité solaire est un facteur majeur de l’évolution du climat) face à une majorité. Le débat est d’ailleurs tel que l’Académie française des sciences la semaine dernière s’est refusée à trancher tant les divergences de ses membres étaient importantes.
Ici, le concept de « consensus scientifique » est problématique. Veut-il dire vérité ? Celle-ci ne serait alors plus déterminée à l’aune de preuves et de falsification de théories, mais de ce que « croit » la majorité des scientifiques à un moment t. Dans les années 1950 le consensus était qu’il n’y avait pas de dérive des continents… Vingt ans plus tard c’était l’inverse, parce que de nouvelles preuves avaient été apportées. Les difficultés à trouver des preuves et à apporter la critique, ainsi que parfois l’utilisation commune de données de mauvaise qualité et  des mêmes modèles peuvent expliquer le consensus erroné. Le consensus s’explique aussi par des raisons sociologiques : effets de réseau, « reproduction » par la formation même des jeunes scientifiques, non exposition de ces derniers aux théories minoritaires, intérêts économiques (en termes de financements de la recherche) à soutenir le consensus. D’où parfois un affaiblissement du processus critique de la science et l’amplification « non-scientifique » du consensus.
La climatologie est une science incomplète et il y a débat sur la question du réchauffement : il est donc illégitime, voire anti-scientifique, de proclamer que la question est réglée. Or c’est ce que disent certains chercheurs affiliés au GIEC, comme Thomas Stocker, qui qualifie les sceptiques de l’origine anthropique du réchauffement de « négateurs ». Pour Raymond Pierrehumbert les sceptiques de la courbe de Mann sont les « Chevaliers de l’ordre de la Terre plate ». Des journalistes ont comparé les sceptiques à une espèce de religieux. Voilà donc qu’on inverse les rôles : alors que le scepticisme est la qualité première en sciences, les sceptiques (au sein d’une science incomplète et en débat) seraient désormais … des dogmatiques.
Il y a plus grave. Les emails, récemment dévoilés, entre des membres du Climatic Research Unit, notamment son directeur Phil Jones, et, entre autres, Michael Mann (auteur de la courbe terrifiante en forme de crosse de hockey) démontrent que ces « climato-alarmistes » se sont livré à des fraudes scientifiques : manipulation de données, refus de dévoiler des données, tentatives de corruption des responsables de la loi sur la liberté de l’information britannique, pressions sur des pairs et des revues publiant des thèses opposées... Point important : ces scientifiques contrôlaient les données utilisées par les scientifiques du monde entier. M. Mann est depuis peu sous le coup d’une enquête de son université (Pennsylviana State University, USA) et des scientifiques du GIEC ont demandé son éviction du GIEC.
Enfin, la thèse du GIEC pose que le CO2 produit par l’activité humaine entraine un réchauffement climatique par l’effet « serre » de ce gaz. La concentration de C02 dans l’atmosphère est passée d’environ 270 à 387 ppm (partie par million) en un siècle. Le réchauffement au cours du XX° siècle est de l’ordre de 0,74°C. Cela suffit-il à en tirer une causalité ? Premièrement les mesures du niveau de CO2 et de température depuis des milliers d’années, issues des carottes glaciaires, indiquent que les variations de CO2 suivent les variations de températures : un sens de causalité inverse à celui du GIEC. Il est possible que la causalité soit inversée aujourd’hui du fait d’un effet de seuil dans la concentration de CO2. Mais alors deuxièmement, pourquoi le réchauffement climatique annoncé se fait attendre depuis une décennie puisque les températures se sont stabilisées alors que la concentration de CO2 a augmenté (387 ppm aujourdh’ui) ? Les dix dernières années ne confirment donc pas la théorie du GIEC.
Nous sommes donc en présence  d’un débat scientifique réel non clos sur le réchauffement ; de fraude scientifique de la part de climato-alarmistes du GIEC, de premier plan et contrôlant les données d’une théorie du GIEC qui n’est pas confirmée par les observations. La raison porte à conclure qu’il est trop tôt pour prendre, au niveau national et international, des mesures fondées sur un soit disant consensus scientifique, qui détournent des ressources de problèmes écologiques réels et auront des conséquences développementales considérables. Laissons faire la science.

* Analyste sur UnMondeLibre.org.


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1.Posté par David C. le 05/12/2009 00:42
Copenhague : Annulons le sommet de la dépopulation !

Par Helga Zepp LaRouche (www.solidariteetprogres)

Le sommet de l’ONU sur le climat, qui se tiendra à Copenhague du 6 au 18 décembre, avec la participation de 193 nations, 65 chefs d’Etats et de gouvernement et 20 000 délégués, repose sur une fraude gigantesque et doit être immédiatement annulé. Il ne s’agit pas uniquement d’économiser les frais d’un évènement dont le seul but est de promouvoir le malthusianisme, mais d’empêcher l’instauration de facto d’un gouvernement mondial.
Alors que plus de mille scientifiques ont pris leurs distances avec la thèse du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur un réchauffement global causé par l’activité humaine, les manipulations incroyables, récemment révélées par des pirates informatiques qui ont intercepté les courriels de certains chercheurs de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’université d’East Anglia, en Angleterre, fournissent la preuve ultime du caractère frauduleux de cette affaire.

En réalité, les données statistiques brutes, non corrigées, provenant des stations météorologiques, indiquent peu ou pas de changement au cours des 150 dernières années. La moitié des observatoires décèlent même un léger refroidissement et constatent au contraire que depuis environ dix ans, nous assistons à un refroidissement global ! A quoi bon donc, une campagne aussi onéreuse pour prouver le contraire ?

La réponse est claire : à part toute une armée de spéculateurs, qui voient dans le commerce des émissions de CO2 une nouvelle opportunité pour faire les poches de la population, il s’agit essentiellement d’une politique de l’Empire britannique, ou, plus précisément, du prince Philip d’Edimbourg. Ce dernier a exprimé à plusieurs reprises son souhait explicite de se réincarner en virus mortel, afin de contribuer plus efficacement à réduire la population. Le 12 novembre, le patron américain du Fonds mondial de la nature (WWF), organisme cofondé par le prince Philip, déclara à la presse : « Nous estimons fondamental pour le Président Obama de se rendre à Copenhague, afin de regarder les autres dirigeants dans les yeux, de leur communiquer notre engagement en tant que pays et d’obtenir le leur. » Et Obama d’annoncer promptement, revenant ainsi sur ses déclarations antérieures, qu’il ira à Copenhague le 9 décembre.

De plus, il est monstrueux qu’une organisation officielle de l’ONU, en l’occurrence le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), et le gouvernement danois veuillent mettre officiellement la question de la réduction de la population à l’ordre du jour du sommet sur le climat. Selon le journal danois Berlinske Tidende, la ministre danoise du Développement, Ulla Toerness, a admis le caractère controversé de cette proposition qui, dans plusieurs pays, demeure tabou. Mais puisqu’il y a un lien entre croissance démographique et changement climatique, cette proposition remporte aussi le soutien complet du Premier ministre danois.
L’organisation britannique Optimum Population Trust (OPT), qui mène une croisade ouverte en faveur d’une réduction démographique globale, affirme dans une étude que l’une des meilleures façons de combattre le prétendu « réchauffement global » consiste à empêcher les naissances, parce qu’éviter la naissance de nouveaux « pollueurs » est un moyen bien moins coûteux d’endiguer la « catastrophe climatique » que d’acquérir des sources d’énergie renouvelable. Selon l’étude, on pourrait empêcher un demi-milliard de naissances, et donc 24 milliards de tonnes de CO2 sur les 40 prochaines années, ainsi qu’une dépense de 200 000 milliards de livres sterling.

Tout aussi révélateur est le fait que, selon le magazine Forbes, les « 14 personnes les plus riches du monde », qui ne sont pas les moins étrangères à l’économie de casino que nous subissons aujourd’hui, se sont déjà réunies le 5 mai de cette année chez le président de l’université privée Rockefeller. Pour Bill Gates, Warren Buffett, Michael Bloomberg, George Soros, Peter Petersen, David Rockefeller Jr. et d’autres participants à ce cénacle, la croissance démographique représente assurément la pire menace environnementale, sociale et industrielle de notre époque.

Par ailleurs, le 5 juin, se déroulait à la London School of Economics la conférence préparatoire au sommet de Copenhague, organisée par le Policy Network, le think-tank de Tony Blair. Celui-ci, dont la paternité de la guerre en Irak fait aujourd’hui même l’objet d’une enquête en Grande-Bretagne, y a prononcé le discours d’ouverture, soulignant la nécessité d’un « changement révolutionnaire d’attitude ». Pour cela, les Etats-Unis devraient, à eux seuls, réduire leurs émissions à un dixième de leur niveau actuel ! Blair a clairement estimé que le plus gros problème est que la Chine veuille réaliser « la plus grande industrialisation que le monde ait jamais vue ».

Lors d’une conférence de trois jours sur le thème de « la grande transformation », organisée à Essen, en Allemagne, par la Fondation Mercator en collaboration avec l’Institut du climat de Potsdam et de Wuppertal, on pouvait lire dans le prospectus présentant le panel du quatrième groupe de travail : « Les sociétés démocratiques peuvent-elles faire face aux effets de profonds changements du climat global, ou des régimes autoritaires seraient-ils plus à même de mettre en oeuvre les mesures nécessaires ? » L’un des participants, Hans-Joachim Schellenhuber, qui dirige l’Institut du climat de Potsdam, y avait récemment invité le prince Charles à une « discussion d’experts sur les thèmes de l’environnement et du climat ». (Schellenhuber est par ailleurs dignitaire de l’ordre britannique le plus prestigieux, l’Ordre de la Jarretière.)

On ne peut qu’être d’accord avec Lord Christopher Monckton dans son analyse de l’imposture climatique et de la conférence de Copenhague : il s’agit bien, en effet, d’une tentative d’établir un gouvernement mondial non élu, jouissant de pouvoirs considérables et sans précédent. Pris en flagrant délit de mensonge, un petit groupe de « scientifiques » est désormais reconnu coupable d’un acte frauduleux et criminel. L’ex-ministre des Finances britannique, Lord Nigel Lawson, rejoint par tout un groupe d’autres Lords, auteurs et journalistes, vient de lancer un nouveau site internet, ainsi qu’une Fondation de politique du réchauffement climatique (GWPF), voués à combattre cette imposture.

Hélas, il ne fait aucun doute qu’un consensus existe dans le camp pro-britannique de l’Establishment international pour répondre à la crise systémique financière mondiale par un nouveau fascisme, sous lequel les pauvres, faibles et malades seront sacrifiés aux intérêts spéculatifs.

Une telle politique tombe sous le coup des Lois de Nuremberg de 1946. Quiconque entend participer à la conférence de Copenhague devrait y réfléchir. Après tout ce que le grand public vient de découvrir, il n’y a qu’une solution raisonnable : annuler au plus vite ce sommet.

Appel envoyé par David C. – david.cabas.over-blog.fr

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